mardi 18 janvier 2011

REVUE DE PRESSE N° 3

PARTI RADICAL DU VAUCLUSE


Revue de presse n°3 – 16 janvier 2011


1. « Le Monde », 10 janvier 2011

Les radicaux prêts à faire alliance avec Borloo comme avec le PS
Jean-Louis Borloo, candidat potentiel à l'élection présidentielle de 2012 pour le Parti radical valoisien (PR), pourrait ratisser des soutiens au-delà du centre. Dans un entretien accordé au Figaro, Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche (PRG) , évoque le rapprochement de "la famille radicale" pour la présidentielle et une union à gauche pour les sénatoriales.
Partira, partira pas en campagne ? Si la candidature de Jean-Louis Borloo demeure toujours aussi incertaine, sa capacité à attirer au sein de son parti les personnalités politiques satellisées par l'UMP est démontrée. Lors de son déjeuner républicain du 9 décembre, l'ancien maire de Valenciennes avait réuni à sa table de nombreuses sensibilités parmi lesquelles Rama Yade, ex-secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Bockel, patron de La Gauche moderne, Gérard Larcher, président du Sénat, Jean-Pierre Chevènement, souverainiste de gauche, Xavier Bertrand, ancien patron de l'UMP redevenu ministre et Bernard Tapie, voisin radical de gauche du radical valoisien...
UNE CANDIDATURE DE TYPE "FRONT RÉPUBLICAIN"
Quelques semaines plus tard, Fadela Amara, ex secrétaire d'Etat à la ville, rejoignait le parti de M. Borloo, suivant l'exemple de Rama Yade. Aujourd'hui, c'est Jean-Michel Baylet qui se déclare "pas hostile à une candidature de type 'front républicain'" avec les anciens ministres sarkozystes du Parti radical valoisien, ouvrant un peu plus à gauche le potentiel de rassemblement derrière Jean-Louis Borloo.
Seul bémol, le PRG est prêt à faire alliance avec son voisin de droite à la condition qu'il renie son contrat d'affiliation avec l'UMP. Curieusement, le fait que son allié potentiel soit composé d'élus ayant activement soutenu la politique de Nicolas Sarkozy ne fait pas partie des problèmes évoqués par Jean-Michel Baylet.
Le Parti radical de gauche est donc prêt à faire alliance avec un parti membre de la majorité présidentielle en 2012. Mais en ce qui concerne les élections sénatoriales qui se tiendront quelques mois plus tôt, en septembre 2011, c'est un autre partenariat politique que les sénateurs du PRG étudient : le rassemblement de la gauche. "Après les prochaines élections sénatoriales, la majorité se jouera à cinq ou six sièges", explique un sénateur centriste.
"UNE CONCEPTION SURPRENANTE DE LA DÉMOCRATIE"
Les radicaux, qui comptent aujourd'hui onze élus au sénat, pourraient être en mesure de faire basculer la majorité d'un côté ou de l'autre. Ils espèrent obtenir en contrepartie de leur soutien la présidence du Sénat. "Pour la première fois depuis une quarantaine d'années, la gauche peut présider le Sénat. Il faut donc créer les meilleures conditions pour la victoire, estime Jean-Michel Baylet. Pour cela, il me paraît indispensable qu'il y ait pour la présidence une candidature issue du Rassemblement démocratique et social européen", dont fait partie le PRG.
Du côté du Parti socialiste, la manœuvre ne fait pas sourire. "Il faudra, pour que la gauche devienne majoritaire au Sénat, construire une majorité très large, gagner un maximum de sénateurs, reconnaît Jean-Pierre Bel, président du groupe socialiste au Sénat. Néanmoins, la logique de Jean-Michel Baylet qui voudrait que le parti qui compte le moins d'élus obtienne la présidence marque une conception surprenante de la démocratie."
Eric Nunès

2. « Le Journal du Dimanche », 16 janvier 2011
Hulot en selle pour 2012
Alors que le parti Europe Ecologie - Les Verts présentait mercredi ses vœux à la presse, Nicolas Hulot dînait avec le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo. Certains y voient l'expression d'une ambition personnelle en vue de la présidentielle de 2012.
Mercredi, l'hypothèse Hulot a été très largement évoquée – et décriée par certains – lors des vœux à la presse d'Europe Ecologie - Les Verts. Le même jour, l'intéressé dînait avec le patron du Parti radical, Jean-Louis Borloo, dans un restaurant du XVIe arrondissement de Paris, selon France Info. De quoi semer un peu plus le doute sur une éventuelle candidature écologiste de l'animateur d'Ushuaïa au sein d'EELV. Mais du côté des proches de l'ancien ministre de l'Ecologie, on ne souffle mot, expliquant que cette rencontre n'a rien d'exceptionnel. "Ce n'est pas une première, ils se parlent depuis longtemps et se voient régulièrement", explique au JDD.fr le secrétaire général du Parti radical, Laurent Hénart. "Depuis trois ans, le Grenelle de l'environnement les a beaucoup rapprochés (…) C'est normal que le contact se maintienne", estime-t-il.
Mais pour le député de Meurthe-et-Moselle, il est encore beaucoup trop tôt pour évoquer la question de 2012. "Autant je pense qu'ils ont dû parler politique, autant je pense qu'il n'y a rien de programmé pour la suite", ajoute Laurent Hénart. Et de poursuivre: "Je ne pense pas qu'ils soient déjà dans 2012." Quant à Valérie Létard, une proche de Jean-Louis Borloo, elle indique "ne pas avoir d'informations à donner" au sujet de ce dîner informel, n'ayant pas eu l'ancien ministre au téléphone. "Jean-Louis Borloo et Nicolas Hulot ont toujours eu d'excellentes relations", se contente-t-elle de dire.
"Ils ont le droit de se parler"
Laurent Hénart explique toutefois, comme pour mettre un terme aux possibles rumeurs, que "la première étape est de savoir ce que les Verts veulent faire avec Nicolas Hulot". Et inversement. Car beaucoup au sein d'EELV s'interrogent sur une éventuelle candidature de l'animateur. "En 2007, j'ai payé le prix de cette situation invraisemblable qu'a constitué l'interminable non-campagne de Nicolas. Il n'y a pas à attendre, à spéculer sur sa décision", tranche dans une interview accordée à Libération l'ancienne candidate à la présidentielle, Dominique Voynet. D'autres, comme Yves Cochet, espèrent au contraire que Nicolas Hulot se présentera. "Je pense même pouvoir dire que sa décision d'y aller (aux primaires EELV) est prise à 90%", assure dans Le Figaro le député de Paris, qui retirerait dans ce cas-là sa propre candidature.
Mais les membres d'EELV ne veulent surtout pas spéculer sur le dîner entre Jean-Louis Borloo et Nicolas Hulot. "Il dîne avec qui il veut", déclare Jean-Louis Roumégas, le porte-parole d'EELV, contacté par leJDD.fr. "Ils ont le droit de se parler (…) Qu'ils se voient, ce n'est pas un scoop", renchérit le délégué général Pascal Durand, qui ajoute que Nicolas Hulot dîne également avec la secrétaire nationale du parti, Cécile Duflot, ou encore avec Eva Joly, candidate aux primaires. "Cela fait des années qu'il travaille pour la cause écologiste, il ne faut pas en tirer plus de conséquences et arrêter les fantasmes", tente de conclure Pascal Durand.


3. Communiqués du Parti Radical :
a) 14 janvier 2011 :


Le Parti Radical, par la voix de son Secrétaire Général, Laurent Hénart et de son porte-parole, Serge Lepeltier, se félicite de l'adoption des amendements des députés radicaux, proposés et défendus par la députée et pédiatre Edwige Antier, dans le cadre du projet de loi relatif au Défenseur des droits. Grâce à eux, un grand pas a été franchi en faveur du Défenseur des enfants.
Si les nouvelles attributions du Défenseur des droits lui donnent plus de pouvoirs pour agir et protéger les enfants, les députés radicaux ont notamment permis que son adjoint Défenseur des enfants soit toujours reconnu comme le spécialiste des questions de protection et de promotion des droits de l'enfant. Tout enfant ou son entourage peut saisir directement le Défenseur des enfants pour toute violation de leurs droits.

Le Défenseur des enfants peut aussi se voir déléguer le pouvoir de recommandations, quand elles lui apparaissent de nature à garantir le respect des droits de l'enfant.

Ces dispositions permettront également au Défenseur des enfants de se voir confier la présentation du rapport annuel sur la situation des enfants remis au Président de la République et au Parlement le 20 novembre, jour anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE).


Par cette initiative commune, les députés radicaux ont confirmé leur engagement dans la défense de l'intérêt supérieur de l'enfant.


Liste des signataires : Edwige ANTIER, Jean-Louis BORLOO, Laurent HENART, Franck REYNIER, François LOOS, Yves JEGO, Arnaud RICHARD, Michel ZUMKELLER, Jean-Louis BERNARD, Robert LECOU, Alain MARC, François SCELLIER, Frédéric REISS, Jean LEONETTI, Alain FERRY, Franck MARLIN, Jean GRENET, Alfred ALMONT, André WOJCIECHOWSKI et Françoise HOSTALIER.

b) 11 janvier 2011 :


Jean-Louis Borloo, Laurent Hénart, Franck Reynier et quinze autres députés radicaux ont cosigné les amendements du Docteur Edwige Antier visant à renforcer la visibilité du Défenseur des Enfants au sein de la future institution du Défenseur des Droits.
Ils souhaitent notamment donner la possibilité à ce dernier de déléguer ses compétences dans le domaine des droits des enfants au Défenseur des Enfants, qui devra pouvoir s'auto-saisir afin de garantir la protection des enfants les plus vulnérables. Les radicaux proposent que celui-ci puisse orienter l'action du Défenseur des Droits par des recommandations spécifiques aux situations de péril des droits de l'enfant.
Parce que la France doit encore faire la preuve de sa capacité à protéger ses enfants, les députés radicaux veulent, avec ces propositions, améliorer la promotion et la protection des droits de l'enfant.



mercredi 5 janvier 2011

AVIGNON NEWS

 
 
 
 
 
 
 
Canton Sud: Albert Mansour investi par le Nouveau Centre
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Par Noëlle Réal | le 04/01/11 à 15h28
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Oui, vous avez bien lu. Après avoir été président du Parti Radical puis, suite à ses démêlés avec la justice, démissionnaire de ce poste, Albert Mansour est allé frapper à la porte du Nouveau Centre présidé en Vaucluse par Christophe Lombard. "J'ai attendu que mon adhésion prenne fin, au 31 décembre dernier" explique l'adjoint au maire, et dès le 1er janvier 2011, ce "centriste depuis toujours" a adhéré au Nouveau Centre qui faisait, ce matin, une conférence de presse pour annoncer ce ralliement de dernière minute.
"Depuis 2002, le Parti Radical est inféodé à l'UMP"


C'est donc avec l'appui d'un parti que le dissident (l'UMP ayant officiellement investi Valérie Wagner, membre du Parti Radical sur le canton Sud) part au combat, la fleur au fusil. Ses affiches, sans logo, sont prêtes et il colle depuis décembre sur le canton dont il est, pour une partie, maire de quartier (ouest). Cette adhésion centriste, Albert Mansour l'explique par une perte d'autonomie du Parti Radical depuis son intégration à l'UMP en tant que parti de la majorité présidentielle. "Quand en 2002 le PR s'est inféodé à l'UMP, il s'est sabordé !" lance Albert Mansour, "en tant que fils de Harki, je ne peux pas être dans un parti qui loue l'action du général De Gaulle" conclut-il.

Le Nouveau Centre planche sur une confédération des Centres

Drôle d'alliance ? Providentielle plutôt pour le candidat et pour le parti qui veut marquer l'UMP et les autres partis du centre à la culotte. "Nous voulons devenir le leader du centre en Vaucluse où il n'y a pas de lieu de discussion avec nos amis de l'UMP" lance Christophe Lombard. En accueillant en son sein l'ancien président du Parti Radical, le Nouveau Centre compte aussi sur un suivi massif et une hausse du nombre d'adhésions. Assurant avoir aujourd'hui 400 membres dans le département, le NC local travaille à l'instar du national à une "confédération des partis de centre droit".

Devenir une composante incontournable de la droite vauclusienne

Pas à une incongruité près, le Nouveau Centre a tout de même annoncé officiellement son soutien à Michel Bissière, candidat UMP sur le canton Est. "Nous avons toujours dit que les soutiens du Nouveau Centre n'avaient rien de systématique et que nous nous réservions le droit de faire du coup par coup.

Pour le canton Sud, même s'il n'était pas venu adhérer, nous aurions soutenu Albert Mansour qui nous semble être le candidat de droite le mieux placé pour gagner" explique Christophe Lombard devant un candidat qui boit du petit lait. Car la stratégie est bel et bien de faire "basculer" le Département et de devenir une vraie composante de la droite vauclusienne. Quitte à promettre aux électeurs du canton Sud une "implication du conseil général dans la sécurité des biens et des personnes".