jeudi 30 décembre 2010
Erratum
Lors de notre envoi aux adhérents et amis du Vaucluse une erreur s'est glissée , Marc Aurelio est officiellement Président du Parti radical que depuis le 16 septembre 2010 et non le mois d'avril; à cette période c'est Monsieur Robert Genin de Carpentras qui était élu Président.
lundi 27 décembre 2010
PARTI RADICAL DU VAUCLUSE
Revue de presse n°2 – 28 décembre 2010
- AFP, 23 décembre 2010
Rapprochement des centristes: conseil national extraordinaire du NC fin janvier
PARIS — Le Nouveau centre (NC) tiendra un conseil national extraordinaire le 22 janvier, où sera notamment discutée la question de "l'élargissement du centre", avec un vote des militants, a annoncé mercredi le porte-parole du NC Philippe Vigier.
"On va discuter évidemment de l'élargissement du centre. Il y aura un vote qui sera soumis aux militants pour dire comment on fait: est-ce qu'on fait une confédération, est-ce qu'on fait un nouveau parti politique... nous, là-dessus, on n'a pas d'exigence particulière", a expliqué le porte-parole lors du point-presse hebdomadaire du parti.
Ce conseil national interviendra alors qu'un congrès du Parti radical (PR) de Jean-Louis Borloo est prévu fin janvier ou début février, où sera notamment soumise aux militants la question du maintien ou pas du contrat d'association qui lie le PR à l'UMP, dont il est cofondateur.
"On attend qu'il (Jean-Louis Borloo) franchisse cette petite rivière" et quitte l'UMP, a commenté Philippe Vigier, en rappelant la volonté du NC de travailler "dans la majorité" mais "avec des familles qui sont en dehors de l'UMP".
Philippe Vigier a rappelé que Jean-Louis Borloo s'était exprimé le 14 décembre devant le comité exécutif du NC et qu'Hervé Morin devait faire de même au PR, "avant le 20 janvier", précisant que la date était "en train de se caler".
- Le Républicain Lorrain, 21 décembre 2010
Benjamine du gouvernement de Sarkozy en 2007 jusqu’à son départ en 2010, Rama Yade a toujours été une énigme pour la classe politique française et les médias, mais pas pour l’opinion qui a très vite compris que Rama était une jeune femme politique qui disait ce qu’elle pensait.
Voici pour l’opinion publique. Qu’en pensent la classe politique et les médias ? Pour ces deux catégories d’acteurs et de modélisateurs de l’opinion publique que sont la classe politique et les médias, Rama Yade apportait à la fois de l’insolence pour la classe politique habituée à des codes professionnels et de la fraicheur pour les médias car Rama était un objet de curiosité médiatique.
En quittant le gouvernement pour le Parti Radical de Jean Louis Borloo affilié à l’UMP et n’attendant pas la date du 18 janvier pour exercer son droit d’être au Secrétariat national de l’UMP, certains estiment que Rama Yade a commis une erreur stratégique qui la condamne à rester éloignée des investitures lors des prochaines élections législatives et municipales à Colombes dont elle est conseillère municipale UMP.
Le choix de Borloo est de mon point de vue un positionnement normal en vue des prochaines échéances, car, comme Fadela Amara, Rama estime qu’en cas de victoire de Sarkozy en 2012, Victoire dans laquelle Borloo aura joué un rôle important, elle pourra être ministrable.
Ce n’est pas la seule raison pour laquelle Rama rejoint Borloo, elle l’a dit suffisamment dans le Parisien et sur Europe n°1, l’UMP ne s’occupe pas suffisamment du mal être des Français et préfère mettre l’accent sur les questions de sécurité.
Voici pour l’opinion publique. Qu’en pensent la classe politique et les médias ? Pour ces deux catégories d’acteurs et de modélisateurs de l’opinion publique que sont la classe politique et les médias, Rama Yade apportait à la fois de l’insolence pour la classe politique habituée à des codes professionnels et de la fraicheur pour les médias car Rama était un objet de curiosité médiatique.
En quittant le gouvernement pour le Parti Radical de Jean Louis Borloo affilié à l’UMP et n’attendant pas la date du 18 janvier pour exercer son droit d’être au Secrétariat national de l’UMP, certains estiment que Rama Yade a commis une erreur stratégique qui la condamne à rester éloignée des investitures lors des prochaines élections législatives et municipales à Colombes dont elle est conseillère municipale UMP.
Le choix de Borloo est de mon point de vue un positionnement normal en vue des prochaines échéances, car, comme Fadela Amara, Rama estime qu’en cas de victoire de Sarkozy en 2012, Victoire dans laquelle Borloo aura joué un rôle important, elle pourra être ministrable.
Ce n’est pas la seule raison pour laquelle Rama rejoint Borloo, elle l’a dit suffisamment dans le Parisien et sur Europe n°1, l’UMP ne s’occupe pas suffisamment du mal être des Français et préfère mettre l’accent sur les questions de sécurité.
jeudi 16 décembre 2010
PARTI RADICAL DU VAUCLUSE
REVUE DE PRESSE SPECIALE, JEUDI 16 DECEMBRE 2010
1) 20 MINUTES, 16/12/2010, 12h12
Rama Yade quitte l'UMP pour rejoindre le Parti radical de Jean-Louis Borloo
Ecartée lors du dernier remaniement, l'ancienne secrétaire d'Etat aux Sports se rallie à l'ex-ministre de l'Ecologie...
Elle reste «sarkozyste» mais rejoint Jean-Louis Borloo. Rama Yade fait désormais partie du Parti radical, a-t-elle annoncé dans une interview au Parisien à paraître jeudi. L'ancienne secrétaire d'Etat aux Sports se voyait bien mener son action au sein de l’UMP, mais elle n’aurait pas obtenu les garanties qu’elle souhaitait du nouveau patron du parti, Jean-François Copé.
Rama Yade précise cependant au quotidien qu’elle ne quitte pas l’UMP pour autant, puisque le Parti radical y est affilié. Ecartée du gouvernement lors du dernier remaniement, comme Jean-Louis Borloo, elle indique qu’elle partage «sa nature humaniste et progressiste».
2) LE PARISIEN, 16/12/2010, 00h16
Rama Yade rejoint le Parti radical de Jean-Louis Borloo
Rama Yade rejoint Jean-Louis Borloo et le Parti radical, annonce-t-elle dans une interview à paraître jeudi dans «Le Parisien». L'ancienne secrétaire d'Etat aux Sports, écartée du gouvernement lors du dernier remaniement du 14 novembre, souhaitait mener, au sein de l'UMP, une mission sur la cohésion sociale. Mais elle n'a pas obtenu de réponse satisfaisante de la part du nouveau patron du parti présidentiel, Jean-François Copé.Elle se montre cependant critique envers le parti de la majorité : «Tout à la sécurité et à la course avec le Front national, on en oublie de voir ce qui intéresse les Français », dit-elle, en regrettant que son camp ne porte pas un important «message social». «Que dit-on aux classes moyennes qui ont peur de décrocher ? Aux travailleurs précaires ?» lance-t-elle.
3) LE POINT, 16/12/2010, 13h12
Contrairement à Rama Yade, Fadela Amara n'entend pas adhérer au Parti radical de Jean-Louis Borloo. "Ce n'est pas à l'ordre du jour. Et puis Fadela n'est pas à l'UMP", souligne l'un de ses proches au Point.fr. Mais l'ex-secrétaire d'État à la Ville entend toujours poursuivre son action politique aux côtés de son "pote" Jean-Louis Borloo, qu'elle a soutenu dans la course à Matignon.
"Elle soutiendra Borloo sans hésitation et sans concession", insiste-t-on dans son entourage. L'ancienne présidente de Ni putes ni soumises souhaite ainsi continuer à travailler sur des thèmes qui lui sont chers tels que "la République, la laïcité ou l'égalité hommes-femmes". En secret, elle rêve même - pourquoi pas - de devenir l'une des porte-parole de la confédération des centres à laquelle travaillent Jean-Louis Borloo et le patron du Nouveau Centre Hervé Morin. "Si cette confédération voit le jour, elle aimerait assurer cette fonction", murmure l'un de ses proches.
En attendant que les discussions avec le Nouveau Centre aboutissent, Fadela Amara ne chôme pas. Depuis qu'elle a quitté le gouvernement, elle multiplie les interventions dans des cercles de réflexion ou dans des grandes écoles comme à Sciences-Po. Dans les prochaines semaines, l'ex-symbole de l'ouverture et de la diversité du gouvernement doit entamer une série de visites sur le terrain, sur invitation de plusieurs députés. Sans compter la préparation de son livre sur son expérience au gouvernement, attendu pour le début de l'année prochaine.
1) NORD ECLAIR
DÎNER RÉPUBLICAIN
Jean-Louis Borloo : le retour de l'espoir centriste
Publié le dimanche 12 décembre 2010 à 06h00
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Le président du Parti radical vient de rompre le silence qui avait suivi son départ du gouvernement. Il est revenu, tout le monde l'a vu, mais a-t-il convaincu ? MARTIN LEPRINCE
Le retour sur le devant de la scène de Jean-Louis Borloo, trois semaines après son échec pour accéder à Matignon, faisait cette semaine figure d'événement médiatique. Jeudi, plus de 600 personnes ont répondu à son invitation pour un « dîner républicain » organisé par le Parti radical à l'occasion du 105e anniversaire de la loi de séparation de l'Église et de l'État. Officiellement prévu de longue date, ce rendez-vous représentait l'occasion d'évaluer à quel point l'ancien ministre de l'Écologie avait retrouvé la « liberté de parole » qu'il promettait après avoir quitté le gouvernement. Parmi les invités, on comptait aussi bien des ministres en exercice et des responsables de la majorité que des « débarqués » du remaniement et des électrons libres de la gauche. Un inventaire à la Prévert trop hétérogène pour composer les bases d'un comité de soutien, mais un rassemblement qui démontre la nouvelle dimension prise par l'ancien maire de Valenciennes.
Confédération des centres
La soirée a-t-elle tenu ses promesses ? Sur le fond, le président du Parti radical n'a fait qu'un plaidoyer relativement consensuel sur la défense de la laïcité. Sur la forme, en revanche, il n'a pas manqué de faire passer quelques messages. Déclarant vouloir « utiliser pleinement sa nouvelle indépendance », il a fustigé les « dysfonctionnements de la République » ; a appelé au rassemblement de « tous les républicains progressistes » ; et même lancé quelques piques à l'intention de François Fillon lorsqu'il a évoqué des « conservateurs qui ont l'air raisonnables, sérieux, bien coiffés ». Aucune évocation directe quant à son éventuelle candidature à la présidentielle, mais des allusions suffisamment claires en direction de l'UMP.
À dix-huit mois du scrutin, l'hypothèse d'une candidature Borloo est devenue une réelle préoccupation pour de nombreuses formations politiques. L'Élysée veut l'éviter à tout prix, craignant trop qu'elle ne provoque un « 21 avril à l'envers », l'élimination du candidat UMP dès le premier tour. Cependant, elle représente aussi une gêne potentielle pour la gauche en raison de la sensibilité sociale de l'intéressé ; et des personnalités comme François Bayrou ou Dominique de Villepin craignent qu'elle ne morde sur leur propre potentiel électoral.
De son côté, Jean-Louis Borloo multiplie les contacts avec les autres organisations estampillées centristes. Car si s'engager dans la course en s'appuyant sur le seul Parti radical promettrait d'être laborieux, une candidature qui rassemblerait les moyens matériels et humains de plusieurs formations change considérablement la donne. Dans cette optique, l'idée d'une « confédération » de partis autour d'un représentant fait son chemin, notamment avec le Nouveau Centre d'Hervé Morin, l'Alliance centriste de Jean Arthuis, voire la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel ou le Parti chrétien-démocrate de Christine Boutin.
L'autonomie du Parti radical vis-à-vis de l'UMP, que réclament plusieurs alliés potentiels et sur laquelle les militants devront trancher lors d'un congrès prévu en janvier, reste cependant un préalable. Le départ de Jean-Louis Borloo de la vice-présidence de l'UMP, cette semaine, s'interprète comme un premier pas en ce sens.
S'il est impossible de prédire quel sera le contexte en 2012 face à un président, probablement candidat à sa succession, à l'heure actuelle dans des abîmes d'impopularité et un PS prisonnier d'un calendrier compliqué et dont le projet a du mal à convaincre les Français, il existe bel et bien un espace politique. Personnalité populaire capable d'incarner une synthèse gauche-droite qui avait fait le succès de François Bayrou lors de l'élection de 2007, Jean-Louis Borloo possède aujourd'hui les atouts pour l'incarner.
2) LE PARISIEN
Tapie : «Jean-Louis Borloo ne se couchera pas»
11.12.2010
Proche de Jean-Louis Borloo, qui fut son avocat, Bernard Tapie revient pour «Le Parisien-Aujourd'hui en France» sur l'éviction du gouvernement de l'ex-ministre de l'Ecologie. Dans un entretien à paraître dimanche, l'homme d'affaires affirme notamment que ce dernier, «victime d'une campagne de caniveau», a été «profondément meurtri» par «l’attitude de certains membres du gouvernement et de l’UMP pour le discréditer». Tapie s'affirme prêt à aider Borloo dans une éventuelle candidature centriste à la présidentielle, «s’il veut réunir les deux familles radicales». «Jean-Louis connaît ses adversaires et il ne se couchera pas», conclut-il.
Par ailleurs, l'ex-patron de l'OM et d'Adidas annonce qu'il fera des propositions concrètes au Premier ministre début janvier concernant un dossier qui lui tien à coeur : le surendettement des ménages. «Quand on pense que plus de deux millions de familles sont privées de chéquiers, de cartes bancaires parce qu’ils ont eu un accident de parcours, c’est absolument insupportable».Enfin, Bernard Tapie livre ses pronostics concernant la candidature socialiste à la présidentielle. Il estime qu' «en sagitant ainsi, Royal a définitivement rejoint le camp des battus» et que Martine Aubry ne briguera l'investiture socialiste «qu'à défaut de la candidature de Strauss-Kahn».
3) LE POINT
A) 09/12/2010 à 23:09
Jean-Louis Borloo se pose en rassembleur des progressistes
Moins d'un mois après son départ du gouvernement, Jean-Louis Borloo s'est livré jeudi soir à une démonstration d'influence en réunissant plusieurs centaines de personnes, issues du monde politique comme de la société civile, autour du thème des valeurs républicaines.L'occasion en était le 105e anniversaire de la loi de séparation de l'église et de l'Etat, "un des plus grands symboles de la République".
Le président du Parti radical, qui a repris sa "liberté de parole" après s'être vu barrer la route de Matignon par la reconduction de François Fillon, s'est défendu d'avoir voulu faire une manifestation de sa nouvelle indépendance en indiquant que les invitations avaient été lancées il y a plusieurs mois.
Il a réussi à réunir autour de lui deux ministres, Xavier Bertrand et Patrick Ollier, le président du Sénat Gérard Larcher mais aussi plusieurs recalés du dernier remaniement - Rama Yade, Fadela Amara, Jean-Marie Bockel ou encore Valérie Létard.
Henri Guaino, conseiller de Nicolas Sarkozy, était également présent. A gauche, Jean-Pierre Chevènement et Malek Boutih avaient accepté l'invitation mais Arnaud Montebourg, qui vient de se lancer dans la course aux primaires socialistes pour la présidentielle de 2012, l'a déclinée.
Le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, et un autre adhérent illustre de la formation, Bernard Tapie, étaient également de la fête, de même que la présidente du Medef Laurence Parisot. Des dirigeants syndicaux s'étaient fait représenter.
Le Nouveau Centre (NC), qui est prêt à amorcer un rapprochement avec le Parti radical si celui-ci prend son autonomie vis-à-vis de l'UMP, était représenté par son numéro deux, le député de Seine Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde.
"J'ai retrouvé mon indépendance, ma liberté de pensée et de parole, je les utiliserai pleinement", a dit l'ancien ministre de l'Ecologie, qui dit avoir hésité "quelques semaines", mais sans s'y résoudre, à retrouver son ancien métier d'avocat.
LES CONSERVATEURS "BIEN COIFFÉS"
S'il n'était officiellement pas question de politique, Jean-Louis Borloo n'a pas manqué de mettre en avant son bilan, tant comme maire de Valenciennes que ministre de la Cohésion sociale puis de l'Ecologie, qui a mené à bien le Grenelle de l'Environnement.
Il a dit vouloir aujourd'hui "rassembler, sur des projets, tous les républicains, tous les progressistes, tous ceux qui croient que nous sommes capables de changer".
Il les a opposés aux conservateurs, de droite comme de gauche, "viscéralement pessimistes et fatalistes" et qui "ont l'air raisonnable, ont l'air sérieux, sont parfaits et bien coiffés", faisant ainsi une allusion transparente à son rival François Fillon.
Jean-Louis Borloo, qui doit retrouver dans cinq jours son siège à l'Assemblée nationale, a déjà fait savoir qu'il entendait quitter la vice-présidence de l'UMP.
Le Parti radical doit réunir un congrès en janvier pour décider s'il prend son autonomie totale vis-à-vis du parti majoritaire, auquel il était associé, cette condition étant exigée par le Nouveau centre pour envisager un rapprochement au sein d'une "confédération centriste".
Derrière les manoeuvres en cours, l'enjeu est une candidature du centre-droit à la présidentielle de 2012, que l'Elysée refuse d'envisager. Si l'idée est défendue par le NC d'Hervé Morin, Jean-Louis Borloo, qui bénéficie d'une notoriété beaucoup plus forte que son ancien collègue de la Défense, entretient pour l'instant le flou sur celle-ci.
"Il faut faire le maximum pour essayer de le convaincre de rester à l'UMP", a dit jeudi soir Xavier Bertrand, tandis que le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Ollier, déclarait que l'objectif était que la "majorité unie aille au combat derrière Nicolas Sarkozy à la prochaine présidentielle".
Sénateur Nouveau Centre de l'Eure, Hervé Maurey, a estimé de son côté que le premier vrai test de l'indépendance revendiquée par Jean-Louis Borloo serait le groupe parlementaire auquel il s'affiliera pour son retour à l'Assemblée nationale.
Devant une quinzaine de journalistes triés sur le volet, Jean-Louis Borloo sort de son silence avant son dîner républicain.
Par Emilie Trevert
"C'est ce qu'on appelle se faire désirer !" lance un journaliste alors que Jean-Louis Borloo arrive au siège du Parti radical avec une heure de retard pour un petit débriefing devant une quinzaine de journalistes triés sur le volet. Réponse de l'intéressé : "Y'a rien de meilleur !" L'ex-numéro deux du gouvernement - visiblement en forme, même s'il avoue avoir "les jetons" avant son discours de ce soir - sort de son silence trois semaines après son départ du gouvernement. Huit cents personnes sont attendues ce soir au salon de l'Aveyron (dans le 12e à Paris) pour un grand dîner de la République. Mais tout le monde ne trouvera pas de chaise...
La salle compte 650 places assises
La salle compte seulement 650 places assises. Jean-Louis Borloo, qui partagera sa table avec le conseiller du président, Henri Guaino, a invité des personnalités aussi diverses que Bernard Kouchner, Jean-Pierre Chevènement, Gérard Larcher, Bernard Accoyer, Rama Yade, mais aussi Laurence Parisot et Fodé Sylla... Xavier Bertrand - qui n'était pas prévu à l'origine - présidera une table. Arnaud Montebourg (PS), Hervé Morin (NC) et Jean-Vincent Placé (Vert) ont en revanche décliné l'invitation. Alors que certains y voient pour Borloo l'occasion de rassembler la famille centriste après son départ du gouvernement, Borloo précise, d'emblée, que ce dîner était prévu depuis six mois.
On ne parlera donc pas de politique ce soir. C'est en tout cas le message que le président du Parti radical souhaite faire passer. Pourtant, quand un journaliste lui demande s'il faut y voir un signe politique, le sourire malicieux de Borloo semble donner la réponse... Alors, Borloo, centriste ou républicain ? "Je n'ai pas à me définir. J'ai déjà du mal à combiner Jean-Louis et Borloo !" lâche l'intéressé, hilare, en se levant. Laissant les journalistes sur leur faim...
4) AFP
9 décembre 2010
Copé ne veut pas croire que le Parti radical de Borloo quittera l'UMP
PARIS — Le patron de l'UMP Jean-François Copé a déclaré mercredi qu'il serait "extrêmement regrettable" que le Parti radical de Jean-Louis Borloo quitte le parti majoritaire, auquel il est affilié, estimant toutefois que les radicaux ne semblaient pas "se placer dans cette hypothèse".
Dans la foulée du bureau politique hebdomadaire de son parti, le secrétaire général a reconnu lors d'un point-presse qu'il y avait un "malaise" chez les libéraux et les centristes de l'UMP, mais aussi au Parti radical, partenaire co-fondateur de l'UMP et grand oublié du dernier remaniement.
Son patron Jean-Louis Borloo, écarté pour le poste de Matignon, est resté silencieux depuis son départ du gouvernement mais a toutefois fait annoncer par ses amis radicaux qu'il quittait la vice-présidence de l'UMP. Il a également fait savoir que sa formation tiendrait un congrès en janvier 2011 pour se prononcer sur le maintien ou pas du contrat d'association qui la lie avec l'UMP.
Interrogé sur ce point, M. Copé a rappelé sa "relation personnelle" très ancienne avec l'ex-numéro deux du gouvernement et a expliqué qu'il lui avait encore tout récemment parlé "à plusieurs reprises".
Pour les Radicaux, a-t-il expliqué, il y a "trois options". Celle de "quitter complètement l'UMP", ce que les Radicaux selon M. Copé "semblent eux-mêmes exclure". "Ce serait vraiment très, très regrettable et je pense qu'ils ne se placent pas du tout dans cette hypothèse", a-t-il insisté.
Quant aux deux autres options, il y a celle qui "consiste à ne prendre aucun poste de responsabilité" dans les instances dirigeantes de l'UMP, un pas déjà franchi par M. Borloo avec sa décision de quitter la vice-présidence de l'UMP.
Enfin, M. Copé a laissé ouverte la "troisième option" qui consisterait pour les Radicaux à s'associer à "la gouvernance générale de la maison".
Selon lui, "le meilleur remède au malaise exprimé" est de veiller à ce que toutes les "sensibilités" de l'UMP soient "totalement impliquées dans les responsabilités" (fédérations, projet politique, investitures électorales).
mardi 14 décembre 2010
dimanche 12 décembre 2010
Duel d'adjoints dans le canton sud
Publié le mercredi 08 décembre 2010 à 10H47 La Provence
Valérie Wagner et Albert Mansour pourraient se neutraliser. Au point de laisser le PS seul face au FN au 2e tour ?
Ne cherchez pas les affiches placardées à travers tout le canton Sud par les équipes d'Albert Mansour ces derniers jours, elles ont déjà toutes été arrachées... Rien de nouveau sous le soleil, et la guéguerre des colleurs d'affiches est un grand classique des élections locales. Mais l'anecdote préfigure la bataille sévère que vont se livrer deux adjoints de Marie-Josée Roig lors des prochaines cantonales des 20 et 27 mars prochains.
A ma droite, Albert Mansour, ancien adjoint aux Finances, qui n'est plus franchement en odeur de sainteté du côté de l'hôtel de Ville. Et... à ma droite aussi, en fait, Valérie Wagner, adjointe à la Petite enfance et aux centres sociaux.
Franchir la barre des 10% des inscrits
Tous deux sont membres du Parti radical, parti de la majorité présidentielle auquel l'UMP a choisi de concéder le canton Avignon Sud. Mais c'est à Valérie Wagner qu'a été accordée l'investiture, même si Albert Mansour en est l'ancien président départemental. Petit problème, ce dernier n'a nullement l'intention de s'effacer au profit de sa benjamine et se paie le luxe d'être candidat, même sans étiquette.
"Depuis six ans, tout le monde dans cette ville savait que je serai candidat dans le canton Sud, martèle Albert Mansour. Même un cheval en bois aurait pu le dire ! Je n'ai pas l'investiture tant pis, je n'ai ni rancoeur, ni rancune. Mais rien ne m'empêchera d'y aller et au bout du compte, ce sont les électeurs qui décideront..."Commerçant prospère, Albert Mansour dispose dans cette élection des moyens de promouvoir sa candidature mais aussi de son enracinement ancien dans le canton Sud.
Valérie Wagner a pour elle l'investiture officielle, bien sûr, mais aussi l'envie d'en découdre. Habilement, elle devrait d'ailleurs inviter Fadela Amara à venir la soutenir d'ici le mois de mars. "Personne n'a le monopole de la communauté", glisse-t-elle sous forme de tacle à Albert Mansour, fils de harki qui joue volontiers la carte de ses origines. Au final -et sans même jouer au petit jeu des pronostics, forcément hasardeux- ils pourraient fort bien se neutraliser l'un, l'autre...
Car pour être présent au second tour, il faut atteindre la barre de 10% des inscrits (presque le double en suffrages exprimés si la participation est faible). Et sur le papier, ce n'est pas gagné d'avance. Valérie Wagner, en a parfaitement conscience et a d'ailleurs finalement proposé à Christian Bonnet, encore un adjoint de Marie-Josée Roig (délégué au Logement social) d'être son suppléant. Ce dernier s'était mis sur les rangs ces dernières semaines, au nom de La Gauche moderne (autre parti de la majorité présidentielle).
Une épine de moins, certes, mais l'éparpillement des voix du centre droit n'en sera peut-être pas évité pour autant, d'autant que le MoDem sera également présent (voir ci-dessous). Compte tenu des scores réalisés par le Front national aux dernières élections régionales sur Avignon -22,42% des suffrages exprimés au second tour-, on imagine que le candidat frontiste, le pizzaïolo Alain Oddone, se hissera sans peine jusqu'au second tour, même avec un candidat de la Ligue du Sud dans les pattes. A savoir Guillaume Bompard, le propre fils du maire d'Orange. Et dans l'hypothèse crédible d'un duel FN-PS au second tour, la grande gagnante serait vraisemblablement la conseillère générale sortante, Michèle Fournier-Armand...
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