mardi 15 mars 2011

cantons d'avignon sud et est

Affiches : ce que les candidats disent... à vue d'oeil

9 contributions
Publié le lundi 14 février 2011 à 13H13
Les images et leur(s) message(s) passés au crible d'un expert en com'.
Jean-Henri Bergé, enseignant à l'Université d'Avignon, décrypte les affiches de cinq candidats aux cantonales, à Avignon Sud et Est.
Photos Jérôme Rey

Se voient-ils déjà tout en haut de l'affiche électorale ? Ou n'arrivent-ils pas, justement, à y croire vraiment ? Ils sont en effet plus d'un candidat au siège de conseiller général d'Avignon Sud puis à celui de l'Est à s'être lancé avant l'heure dans la bataille de l'image.
Mais quel(s) message(s) renvoie(nt) ces affiches trouvées sur la voie publique et qui sont, rappelons-le, hors des clous juridiques ? Nous avons demandé à Jean-Henri Bergé, enseignant à l'Université d'Avignon qui vient d'ouvrir l'école des candidats, de porter son oeil expert dessus. Selon lui, plusieurs ont raté leur cible...
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En marche : Albert Mansour - "Il mise sur sa popularité" "Sur un fond entre ombres et lumières, Albert Mansour est en marche. Il sourit. Il se dégage une certaine joie de vivre. Il n'y a pas de slogan, pas de soutien de parti affiché, pas de suppléant(e). Il est dans la personnalisation. Son message est simple : "On va voter pour Albert". Il mise clairement sur sa popularité, son indépendance et son autorité. Mais surtout, il veut montrer l'image d'un homme qui continue à aller de l'avant quoi qu'il ait pu lui arriver. Du genre "je suis encore bel et bien là, vous ne m'avez pas battu". Il est dans le combat. Globalement, l'affiche est bien équilibrée."
Albert Mansour, Nouveau Centre, adjoint au maire d'Avignon, est candidat au canton Avignon Sud.
En patron : Michèle Fournier-Armand - "Je suis là et je ne bougerai pas" "Elle se veut sereine, sérieuse. Et à l'image de la photo taille "timbre poste" de son suppléant, qui aurait pu revendiquer un peu plus de considération, elle veut marquer son autorité. Pour elle, il n'y a qu'un seul patron et chacun doit rester à sa place. Candidate sortante, elle veut dire : "Je suis là et je ne bougerai pas." Les éléments sont bien en place : une grosse photo du genre d'identité peut-être un peu trop classique, un léger sourire, les soutiens qui visent à affirmer une force, un slogan qui a du sens. Bref, pas de tralala. Le fond est d'ailleurs uni et insipide, mais ça n'a pas vraiment d'importance."
Michèle Fournier-Armand (PS) est la candidate sortante du canton Avignon Sud.
En retrait : Valérie Wagner - "On ne voit pas qui est le candidat" "L'affiche pose au premier coup d'oeil un gros problème de lisibilité. Mais quel est le sens de ce panneau qui bouche, je dirais même bouffe, presque tout l'espace du bas? Et puis, on se demande qui est le candidat et qui est le suppléant. C'est à se demander si Valérie Wagner affiche Christian Bonnet, posé sur le même pied d'égalité qu'elle, comme une carte de visite. Lequel, en tenant et se mettant derrière le panneau, semble mal à l'aise dans son rôle. Veut-il se cacher, se forcer à se mettre quand même un peu en retrait? C'est quand même curieux. Quant au slogan ("Pour Avignon Sud"), il est bien trop vague, sans véritable sens. Les soutiens, inscrits en petit, ne semblent pas totalement assumés. Cette image est trop encombrée pour qu'il en sorte un message."
Valérie Wagner (Parti radical, investiture UMP), adjointe au maire d'Avignon, est candidate au canton d'Avignon Sud.
 En conquête : Michel Bissière - "Un nouveau cap..." Mais pour aller où ?"Là encore, il n'y a pas de soutien affiché, pas de suppléant. Veste dans le dos et souriant, il offre une image qui me fait penser à d'anciennes publicités du club Med, ou à une ancienne campagne de Chirac. Michel Bissière se situe dans la personnalisation. Il veut donner l'image d'un homme décontracté, qui est sur le terrain. Un terrain qu'il doit justement conquérir. Or, le slogan ("Un nouveau cap") n'indique malheureusement pas de direction. C'est dommage. La jouant perso, il veut donner une image rassurante. Mais est-ce suffisant ? En face, il y a quand même un candidat sérieux en place."
Michel Bissière, UMP, adjoint au maire d'Avignon, est candidat à Avignon Est.
En place : André Castelli - "On dit qui on est" "André Castelli porte un cache-nez et sa suppléante, Cathy Chabrillange, a son cou totalement découvert. Ce froid-chaud est troublant. Sont-ils vraiment sur la même longueur d'ondes ? Sinon, la différence de taille entre les deux est acceptable. On voit par ailleurs bien les différents soutiens, ce qui vise à montrer la force d'un rassemblement. On dit clairement qui on est. En revanche, les premiers mots du slogan ("Mon bilan, mes projets"), d'une taille importante visant à annoncer quelque chose de fort, sont intéressants, mais finir par "c'est vous", c'est vraiment trop facile, un peu trop démago et, du coup, vide de sens."
André Castelli, conseiller général sortant du canton Avignon Est, Front de Gauche.


Axel PLESSIER Imprimer Recommander Wikio Facebook Twitter digg

mercredi 9 mars 2011

Les élections ne se ressemblent pas ! Pourquoi il faut aller voter ?

Les sondages de ces derniers jours ne peuvent pas laisser indifférents. Ils doivent au contraire inciter à la mobilisation, et donner envie d’aller voter pour des candidats locaux proches de vous  et que vous connaissez.
Les élections des 20 et 27 mars 2011 ne sont pas le prélude des élections présidentielles, ou l’occasion de s’exprimer sur la politique nationale ( immigration retraite, pouvoir d’achat, chômage….) ou internationale de la France, ce temps viendra l’année prochaine en 2012. L’élection présidentielle, s’est dans moins de 12 mois.
Aujourd’hui, il faut que nous gardions notre sang froid ! Et surtout ne pas se tromper d’élections, ni de message.

Le 20 mars et le 27 mars prochain, ce sont des élections cantonales, des élections locales, et pas comme mesdames Aubry et Le Pen l’annoncent le « printemps des élections présidentielles ».



Non, ces élections concernent la gestion du département par une majorité socialo communiste depuis 10 ans. C’est le travail de la conseillère générale sortante qui est au centre du débat ! Le président du conseil général s’appelle Claude Haut et la conseillère générale sortante Michèle Fournier Armand. C’est leur travail, leur implication dans le canton sud qui doit vous intéresser.
Qu’a -t-elle fait pour les habitants du canton ? Pour le logement ? Pour le cadre de vie ? Pour aider les Jeunes, les Séniors ? Pour donner aux collégiens du canton, et notamment à ceux d’Anselme Mathieu, des conditions d’études dignes ? L’égalité des chances pour nos enfants, c’est aussi donner aux collégiens du canton sud des conditions d’études et de cadre de vie scolaire identiques. Qu’on étudie à Morières les Avignon, à Sainte Cécile, ou à Anselme Mathieu, les collégiens doivent être traités de la même façon, pas de discrimination ! Aujourd’hui c’est loin d’être le cas !!!
La conseillère générale a-t-elle défendu la liaison Est Ouest ? Cette élue du département a-t-elle soutenu l’action de Marie Josée Roig et du Grand Avignon pour que le chantier de la LEO avance ?   Non elle a dû oublier que pour les habitants du canton Sud ce projet est primordial. Il permettra de désengorger la Rocade et de réduire le trafic routier !!! Aujourd’hui c’est plus de 8000 camions par jour, et 45 000 véhicules qui passent sur la Rocade, cela mérite qu’on s’en préoccupe !!!
De toute les manières, avec cette majorité socialo communiste, il vaut mieux habiter le nord Vaucluse que le canton Sud d’Avignon !  Depuis dix ans cette majorité a une politique partisane,  favorise les projets des conseillers généraux de la même couleur politique, sauf ceux de la conseillère générale sortante pour le Canton Sud ? Dix ans d’immobilisme et et d’absence d’action du département dans le canton sud, ça suffit. Une incapacité à faire du département de Vaucluse un département attractif, ça suffit… Les embauches répétées dans un contexte qui incite à la prudence financière ça suffit. On nous demande de faire des efforts, pourquoi le conseil général n’en a-t-il pas fait ?
Le 20 et le 27 mars, il faut voter utile dès le premier tour? Ne pas se laissez  tenter pas un vote « contestataire » ou par les extrêmes. Le mode de scrutin est trop aléatoire, il faut réunir 12,5% des inscrits pour se maintenir au 2eme tour. Sur le canton sud, il y a 10 candidats. Je vous laisse imaginer les possibilités.

Pourquoi voter utile dès le 1er tour, et voter      Valérie WAGNER ?


L’absence de considération de la majorité socialo communiste pour les habitants du canton sud, ca suffit….
Voter le candidat du Front national au premier tour n’apportera aucune amélioration de votre quotidien, et n’aura aucun effet bénéfique pour votre famille.
Ce candidat n’est pas Marine Le Pen, ce candidat ne parle pas comme elle. Ce candidat sans les remontées médiatiques du leader du FN n’existerait pas, et n’aurait pas la certitude d’être au deuxième tour. D’ailleurs, l’avez vous seulement rencontré ? Avez vous entendu le son de sa voix ? NON
L’abstention n’est pas le moyen de se faire entendre ! Elle n’est pas le moyen de manifester votre volonté, celle de changer de politique départementale. Au contraire, on court le risque de voir se maintenir des personnes dont on ne veut plus.

Alors les 20 et 27 mars, allez voter, et votez « utile » dès le premier tour.


Si vous voulez une élue proche de vous, qui aura à coeur d’être à votre écoute, de défendre les intérêts du canton sud au Conseil général, et qui ne fait pas des promesses qui ne pourront pas être tenues, faites moi confiance.
Je compte sur vous, j’ai besoin de vous,

Votez pour Valérie WAGNER, et son suppléant Christian Bonnet dès le premier tour.

vendredi 4 mars 2011


  "La famille dans tous ses états"
J-4
 
 
Jean-Louis BORLOO,
Président du Parti Radical, Ancien Ministre d’Etat
 
vous invite à
 
la Convention Nationale du Parti Radical
 
« La famille dans tous ses états »
 
Le mardi 8 mars 2011 de 17h30 à 21h
 
Maison de la Chimie
28, rue Saint-Dominique - 75007 PARIS
 
Le nombre de places étant limité, merci de retourner le coupon joint
ou de vous inscrire par mail à
radical@partiradical.net
 
En présence de
Jean LEONETTI, Député des Alpes-Maritimes, Maire d’Antibes, vice-président du Parti Radical
Edwige ANTIER, Députée de Paris
 
Pascal Picq, paléoanthropologue
Jean-Claude Dooms, magistrat spécialisé dans le droit de la famille
Gildine Croizé, membre du Centre Européen d’Etudes et de Recherche en Droit de la santé
 
Et les associations : "Ni pute, ni soumise", CLARA, "SOS PAPA", Vivent les femmes", "l'Association des parents gays et lesbiens", l'Association pour les Droits de la Vie" 
 
Avec la participation de la commission des affaires sociales du Parti Radical, présidée par Jean-Michel GRELLET, Françoise FASSIO, Secrétaire nationale à la Famille, David GRUSON, Secrétaire national aux affaires sociales
 
Nouvelle Génération – Jeunes Radicaux

Débat animé par Olga Johnson, porte-parole du Parti Radical
 
 
La famille est la cellule de base de toute société humaine. En période de crise ou d’incertitude, elle constitue un refuge pour des millions de Français. Après avoir peu évolué pendant près de deux mille ans, les structures familiales ont connu de profonds bouleversements au cours des vingt dernières années. La famille est ainsi l’un des domaines où la loi a pris le plus de retard sur les évolutions de la société, bien souvent, pour des raisons essentiellement idéologiques ou religieuses. Il en résulte, chez bon nombre de Français, un sentiment d’hypocrisie, voire d’abandon, face à des situations individuelles souvent difficiles.
À quelques mois du débat présidentiel, les radicaux souhaitent proposer une nouvelle approche plus « ouverte » et plus « républicaine » de la famille, c’est-à-dire dénuée de tout jugement de valeur : il ne s’agit pas de juger mais d’organiser des comportements, en précisant les droits et les devoirs de chacun.
Et si au 21e  siècle, il était enfin possible de « choisir sa famille » ?
 

mercredi 2 mars 2011

PARTI RADICAL DU VAUCLUSE - REVUE DE PRESSE N°5 – 2 mars 2011
Le Figaro, 8 février 2011
Invité à s'exprimer ce mardi devant le comité exécutif du Parti radical, le président du Nouveau Centre Hervé Morin a reçu une mission: obtenir de son homologue Jean-Louis Borloo qu'il «clarifie» ses relations avec l'UMP. L'ancien ministre de l'Environnement a laissé entendre qu'il quitterait avec ses troupes le navire amiral de la majorité présidentielle à l'occasion d'un congrès extraordinaire des 15 et 16 mai. Promesse trop vague pour les dirigeants du NC, qui ne savent plus à quelle «confédération» se vouer.
Car pour «rassembler le centre», leur objectif officiellement commun, Borloo et Morin ont commencé à créer chacun sa propre confédération. Le premier a été nommé le 15 novembre «coordinateur politique» d'un groupe composé de ses amis, essentiellement des radicaux valoisiens mais aussi des membres du Nouveau Centre comme Maurice Leroy et Jean-Christophe Lagarde, et même Jean-Marie Bockel, président de la Gauche moderne. Le comité exécutif du Parti radical a entériné l'initiative le 19 janvier.
Le 27 janvier, Hervé Morin a jeté les bases de sa propre «confédération» avec Jean Arthuis, fondateur de l'Alliance centriste. Lequel a précisé que l'invitation au rassemblement s'adressait aussi au président du MoDem, François Bayrou, et que la future confédération déciderait «le soir du premier tour» qui elle choisirait de soutenir entre le candidat de l'UMP et celui du PS, les deux finalistes les plus probables. Le soir même, Jean-Louis Borloo adressait une lettre aux représentants des différentes sensibilités centristes pour leur proposer la mise en œuvre d'un «comité chargé de la préfiguration d'une nouvelle formation» .
Une certaine effervescence
D'où une certaine effervescence, mercredi dernier, lors du comité exécutif du Nouveau Centre. Jean Dionis du Séjour s'est fait le porte-parole de la plupart de ses collègues parlementaires en refusant de «refaire la campagne de 2007». «Il n'est pas question d'attendre le soir du premier tour pour aller voir l'un et l'autre, a précisé le député du Lot-et-Garonne au Figaro. La dernière fois, nous avons failli en mourir. Cette fois, disons les choses clairement: nous avons une stratégie d'alliance avec l'UMP, alliance de combat mais alliance tout de même.» Ce qui implique, selon lui, une «double clarification»: que Jean Arthuis se positionne «très clairement dans la majorité» et que Jean-Louis Borloo «sorte de l'UMP».
Tout en revendiquant des liens d'«amitié» avec le président du Parti radical, Jean Dionis du Séjour confie avoir toujours adopté vis-à-vis de lui «l'attitude de saint Thomas». Il «attend de voir» pour croire à ses déclarations d'indépendance. «Je reconnais que ce n'est pas facile, ajoute-t-il, parce qu'il a autour de lui un nombre significatif de députés qui le soutiennent mais qui ont peur de faire le grand saut. Mais c'est la condition nécessaire de notre rapprochement avec le Parti radical.»
S'agissant de Jean-Louis Borloo, Hervé Morin est tout à fait d'accord pour réclamer des garanties. Il espère même lui faire préciser un calendrier, pour éviter que son homologue radical «joue la montre» dans le seul but d'empêcher une candidature centriste en 2012. La situation dans laquelle les parlementaires du Nouveau Centre ont placé leur président vis-à-vis de Jean Arthuis est plus délicate. «L'Alliance centriste s'est engagée avec le Nouveau Centre dans une confédération qui a pour fondement l'indépendance de ses membres, a-t-il déjà rappelé. Il serait plus convenable que Jean-Louis Borloo et le Parti radical sortent de l'UMP avant de nous rejoindre.»
Jean Arthuis, de son côté, n'a pas de doute: «Borloo joue le principe de précaution» en retardant au maximum le moment de sa rupture avec le parti présidentiel. Cette rupture aurait cependant une autre vertu aux yeux d'Arthuis : elle permettrait la constitution d'un groupe réunissant centristes, radicaux de gauche et de droite au Sénat après les élections de septembre. Un groupe si important qu'il détiendrait les clefs de la présidence de la Haute Assemblée, rien de moins.
Judith Waintraub.

Une confédération des centres "avant l'été"
PARIS — Les leaders centristes de la majorité, notamment Jean-Louis Borloo (parti radical) et Hervé Morin (Nouveau centre), ont tenu leur première réunion mardi soir à l'Assemblée, en vue de la création d'une "confédération" centriste prévue "avant l'été".
"Comme prévu et à la date prévue, la réunion (du +comité exécutif+ de cette future confédération) s'est faite", avec des centristes de l'UMP, le Nouveau Centre, les Radicaux, la Gauche moderne (de Jean-Marie Bockel) et l'Alliance centriste (de Jean Arthuis), a déclaré M. Borloo à l'issue de la réunion.
Il a cité trois chantiers qui seront confiés "dès demain (mercredi)" à trois groupes de travail : "une charte des valeurs" communes, "les priorités pour 2012", "les statuts et l'organisation" de la future confédération.
"Le calendrier est arrêté" avec une "réunion tous les 15 jours" et "dans six semaines (au lendemain des cantonales,ndlr), un point précis que l'on espère le plus avancé possible", a précisé M. Borloo.
Le patron des Radicaux est toutefois resté prudent sur la date du lancement officiel de la confédération: "ce sera rapide", a-t-il dit.
"Ce sera avant l'été, quoi qu'il arrive", a affirmé le président exécutif du Nouveau centre Jean-Christophe Lagarde. "On a fixé à début avril, dans les quinze premiers jours d'avril, une étape qui peut être conclusive", a ajouté le député de Seine-Saint-Denis.
Par ailleurs, la question épineuse de l'émancipation du Parti radical de l'UMP (les deux partis sont liés par un contrat d'association), qui devrait être tranchée lors d'un congrès extrordinaire des Radicaux mi-mai, ne semble plus être un préalable au rassemblement.
"Tous les préalables sont levés", a déclaré sur ce point le lieutenant de M. Borloo, Laurent Hénart. Et pour les Radicaux, "l'idéal serait, selon lui, d'examiner les résultats des différents chantiers" engagés en vue de la création de la confédération lors du congrès radical de mai.
"Evidemment, la confédération des centres (...) ce sont des hommes et des femmes qui n'ont pas d'appartenance double" mais "il n'y a pas d'ultimatum", a déclaré à son tour le porte-parole du NC Philippe Vigier.
Enfin, au Nouveau Centre comme chez les Radicaux, on renvoie "à l'automne" le choix du candidat qui portera les couleurs de la nouvelle confédération des centres en 2012.
"Pour que l'on ait un candidat qui ne joue pas en deuxième division il faut que l'on soit d'abord rassemblés sur des valeurs et des objectifs prioritaires pour 2012", a déclaré M. Lagarde dont le patron, Hervé Morin, affiche depuis plusieurs mois son ambition présidentielle.

L’Express : les centristes sont-ils la variable d’adjustement de Sarkozy ?
Par Michel Veron, publié le 28/02/2011 à 18:40
Ce week-end, Yves Jégo a invité Nicolas Sarkozy à remplacer François Fillon à Matignon par Jean-Louis Borloo. Les centristes, à nouveau cocus? Déjà lors du dernier remaniement, Nicolas Sarkozy n'avait pas jugé bon de prendre en compte leurs doléances. Et une nouvelle fois, le chef de l'Etat a zappé ses camarades du Nouveau Centre et du Parti Radical.  
La première préoccupation de Nicolas Sarkozy était bien entendu de clore l'épisode MAM, afin de redorer le blason de la diplomatie française. Mais en fin stratège, il en a profité pour faire une place aux réformateurs et libéraux de l'UMP, en la personne de Gérard Longuet.  
Les centristes espéraient être aussi à la fête lors de ce remaniment, pour préparer 2012 en famille. Le sénateur NC Hervé Maurey avait ainsi encouragé Nicolas Sarkozy à rééquilibrer le gouvernement. "Le Président de la République et le Premier ministre ont constitué au mois de novembre un gouvernement dont le centre est quasiment exclu, c'est une grave erreur politique" écrit-il, "car la majorité ne gagnera pas en 2012 en courant sur sa seule jambe droite".  
Yves Jégo est allé encore plus loin. Dans un entretien au Parisien, l'ancien secrétaire d'état chargé de l'Outre-mer appelait à un départ de François Fillon et prônait l'arrivée Jean-Louis Borloo à Matignon.  
Un débat sur l 'islam qui fait ... débat
Un sentiment que ne partage pas Jean Léonetti, également membre de Parti Radical pour qui la question de personnes doit passer au second plan. "Je préfère que Nicolas Sarkozy mène une politique équilibrée, plutot qu'il nomme un ou deux centristes. L'action est plus importante que le casting", dit-il. Une position bien timorée mais finalement assez logique pour le député-maire d'Antibes, dont le nom avait circulé, en novembre lors du remaniement, pour faire son entrée au gouvernement.  
Pourtant, si Nicolas Sarkozy veut être réélu en 2012, il ne pourra se passer de l'apport électoral des centristes et devra donc se résoudre à les réintégrer pour préparer avec eux l'élection présidentielle.  
Encore faut-il que Nicolas Sarkozy ne braque pas trop à droite. Le futur débat sur la laicïté, déjà perçu comme un débat sur l'islam par certains, fait grincer quelques dents chez les centristes.  
La semaine dernière, Dominique Paillé a lancé un avertissement au gouvernement. Au micro de RMC, l'ex porte-parole de l'UMP a déclaré: "Si l'UMP retient pour titre de son débat "L'islam en France" (...) ou "la place des religions dans la République" alors pour moi c'est niet."