lundi 4 avril 2011

NOS ELUS

Fédération du Vaucluse

ROUARD Yves, Maire de Menerbes

NOS ELUS

Députés européens radicaux
Véronique MATHIEU
Dominique RIQUET
Tokia SAIFI

Sénateurs radicaux
Jean-Paul ALDUY
Alain CHATILLON
Aymeri De MONTESQUIOU
Sylvie GOY-CHAVENT
Pierre JARLIER
Sophie JOISSAINS

Conseillers régionaux, généraux et Maires

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Députés radicaux
Alfred ALMONT
Edwige ANTIER
Jean-Louis BERNARD
Jean-Louis BORLOO
Alain FERRY
Jean GRENET
Laurent HENART
Françoise HOSTALIER
Yves JEGO
Robert LECOU
Jean LEONETTI
François LOOS
Alain MARC
Franck MARLIN
Frédéric REISS
Franck REYNIER
Arnaud RICHARD
François SCELLIER
André WOJCIECHOWKI
Michel ZUMKELLER

mardi 15 mars 2011

cantons d'avignon sud et est

Affiches : ce que les candidats disent... à vue d'oeil

9 contributions
Publié le lundi 14 février 2011 à 13H13
Les images et leur(s) message(s) passés au crible d'un expert en com'.
Jean-Henri Bergé, enseignant à l'Université d'Avignon, décrypte les affiches de cinq candidats aux cantonales, à Avignon Sud et Est.
Photos Jérôme Rey

Se voient-ils déjà tout en haut de l'affiche électorale ? Ou n'arrivent-ils pas, justement, à y croire vraiment ? Ils sont en effet plus d'un candidat au siège de conseiller général d'Avignon Sud puis à celui de l'Est à s'être lancé avant l'heure dans la bataille de l'image.
Mais quel(s) message(s) renvoie(nt) ces affiches trouvées sur la voie publique et qui sont, rappelons-le, hors des clous juridiques ? Nous avons demandé à Jean-Henri Bergé, enseignant à l'Université d'Avignon qui vient d'ouvrir l'école des candidats, de porter son oeil expert dessus. Selon lui, plusieurs ont raté leur cible...
_______________________________________________________________________________________

En marche : Albert Mansour - "Il mise sur sa popularité" "Sur un fond entre ombres et lumières, Albert Mansour est en marche. Il sourit. Il se dégage une certaine joie de vivre. Il n'y a pas de slogan, pas de soutien de parti affiché, pas de suppléant(e). Il est dans la personnalisation. Son message est simple : "On va voter pour Albert". Il mise clairement sur sa popularité, son indépendance et son autorité. Mais surtout, il veut montrer l'image d'un homme qui continue à aller de l'avant quoi qu'il ait pu lui arriver. Du genre "je suis encore bel et bien là, vous ne m'avez pas battu". Il est dans le combat. Globalement, l'affiche est bien équilibrée."
Albert Mansour, Nouveau Centre, adjoint au maire d'Avignon, est candidat au canton Avignon Sud.
En patron : Michèle Fournier-Armand - "Je suis là et je ne bougerai pas" "Elle se veut sereine, sérieuse. Et à l'image de la photo taille "timbre poste" de son suppléant, qui aurait pu revendiquer un peu plus de considération, elle veut marquer son autorité. Pour elle, il n'y a qu'un seul patron et chacun doit rester à sa place. Candidate sortante, elle veut dire : "Je suis là et je ne bougerai pas." Les éléments sont bien en place : une grosse photo du genre d'identité peut-être un peu trop classique, un léger sourire, les soutiens qui visent à affirmer une force, un slogan qui a du sens. Bref, pas de tralala. Le fond est d'ailleurs uni et insipide, mais ça n'a pas vraiment d'importance."
Michèle Fournier-Armand (PS) est la candidate sortante du canton Avignon Sud.
En retrait : Valérie Wagner - "On ne voit pas qui est le candidat" "L'affiche pose au premier coup d'oeil un gros problème de lisibilité. Mais quel est le sens de ce panneau qui bouche, je dirais même bouffe, presque tout l'espace du bas? Et puis, on se demande qui est le candidat et qui est le suppléant. C'est à se demander si Valérie Wagner affiche Christian Bonnet, posé sur le même pied d'égalité qu'elle, comme une carte de visite. Lequel, en tenant et se mettant derrière le panneau, semble mal à l'aise dans son rôle. Veut-il se cacher, se forcer à se mettre quand même un peu en retrait? C'est quand même curieux. Quant au slogan ("Pour Avignon Sud"), il est bien trop vague, sans véritable sens. Les soutiens, inscrits en petit, ne semblent pas totalement assumés. Cette image est trop encombrée pour qu'il en sorte un message."
Valérie Wagner (Parti radical, investiture UMP), adjointe au maire d'Avignon, est candidate au canton d'Avignon Sud.
 En conquête : Michel Bissière - "Un nouveau cap..." Mais pour aller où ?"Là encore, il n'y a pas de soutien affiché, pas de suppléant. Veste dans le dos et souriant, il offre une image qui me fait penser à d'anciennes publicités du club Med, ou à une ancienne campagne de Chirac. Michel Bissière se situe dans la personnalisation. Il veut donner l'image d'un homme décontracté, qui est sur le terrain. Un terrain qu'il doit justement conquérir. Or, le slogan ("Un nouveau cap") n'indique malheureusement pas de direction. C'est dommage. La jouant perso, il veut donner une image rassurante. Mais est-ce suffisant ? En face, il y a quand même un candidat sérieux en place."
Michel Bissière, UMP, adjoint au maire d'Avignon, est candidat à Avignon Est.
En place : André Castelli - "On dit qui on est" "André Castelli porte un cache-nez et sa suppléante, Cathy Chabrillange, a son cou totalement découvert. Ce froid-chaud est troublant. Sont-ils vraiment sur la même longueur d'ondes ? Sinon, la différence de taille entre les deux est acceptable. On voit par ailleurs bien les différents soutiens, ce qui vise à montrer la force d'un rassemblement. On dit clairement qui on est. En revanche, les premiers mots du slogan ("Mon bilan, mes projets"), d'une taille importante visant à annoncer quelque chose de fort, sont intéressants, mais finir par "c'est vous", c'est vraiment trop facile, un peu trop démago et, du coup, vide de sens."
André Castelli, conseiller général sortant du canton Avignon Est, Front de Gauche.


Axel PLESSIER Imprimer Recommander Wikio Facebook Twitter digg

mercredi 9 mars 2011

Les élections ne se ressemblent pas ! Pourquoi il faut aller voter ?

Les sondages de ces derniers jours ne peuvent pas laisser indifférents. Ils doivent au contraire inciter à la mobilisation, et donner envie d’aller voter pour des candidats locaux proches de vous  et que vous connaissez.
Les élections des 20 et 27 mars 2011 ne sont pas le prélude des élections présidentielles, ou l’occasion de s’exprimer sur la politique nationale ( immigration retraite, pouvoir d’achat, chômage….) ou internationale de la France, ce temps viendra l’année prochaine en 2012. L’élection présidentielle, s’est dans moins de 12 mois.
Aujourd’hui, il faut que nous gardions notre sang froid ! Et surtout ne pas se tromper d’élections, ni de message.

Le 20 mars et le 27 mars prochain, ce sont des élections cantonales, des élections locales, et pas comme mesdames Aubry et Le Pen l’annoncent le « printemps des élections présidentielles ».



Non, ces élections concernent la gestion du département par une majorité socialo communiste depuis 10 ans. C’est le travail de la conseillère générale sortante qui est au centre du débat ! Le président du conseil général s’appelle Claude Haut et la conseillère générale sortante Michèle Fournier Armand. C’est leur travail, leur implication dans le canton sud qui doit vous intéresser.
Qu’a -t-elle fait pour les habitants du canton ? Pour le logement ? Pour le cadre de vie ? Pour aider les Jeunes, les Séniors ? Pour donner aux collégiens du canton, et notamment à ceux d’Anselme Mathieu, des conditions d’études dignes ? L’égalité des chances pour nos enfants, c’est aussi donner aux collégiens du canton sud des conditions d’études et de cadre de vie scolaire identiques. Qu’on étudie à Morières les Avignon, à Sainte Cécile, ou à Anselme Mathieu, les collégiens doivent être traités de la même façon, pas de discrimination ! Aujourd’hui c’est loin d’être le cas !!!
La conseillère générale a-t-elle défendu la liaison Est Ouest ? Cette élue du département a-t-elle soutenu l’action de Marie Josée Roig et du Grand Avignon pour que le chantier de la LEO avance ?   Non elle a dû oublier que pour les habitants du canton Sud ce projet est primordial. Il permettra de désengorger la Rocade et de réduire le trafic routier !!! Aujourd’hui c’est plus de 8000 camions par jour, et 45 000 véhicules qui passent sur la Rocade, cela mérite qu’on s’en préoccupe !!!
De toute les manières, avec cette majorité socialo communiste, il vaut mieux habiter le nord Vaucluse que le canton Sud d’Avignon !  Depuis dix ans cette majorité a une politique partisane,  favorise les projets des conseillers généraux de la même couleur politique, sauf ceux de la conseillère générale sortante pour le Canton Sud ? Dix ans d’immobilisme et et d’absence d’action du département dans le canton sud, ça suffit. Une incapacité à faire du département de Vaucluse un département attractif, ça suffit… Les embauches répétées dans un contexte qui incite à la prudence financière ça suffit. On nous demande de faire des efforts, pourquoi le conseil général n’en a-t-il pas fait ?
Le 20 et le 27 mars, il faut voter utile dès le premier tour? Ne pas se laissez  tenter pas un vote « contestataire » ou par les extrêmes. Le mode de scrutin est trop aléatoire, il faut réunir 12,5% des inscrits pour se maintenir au 2eme tour. Sur le canton sud, il y a 10 candidats. Je vous laisse imaginer les possibilités.

Pourquoi voter utile dès le 1er tour, et voter      Valérie WAGNER ?


L’absence de considération de la majorité socialo communiste pour les habitants du canton sud, ca suffit….
Voter le candidat du Front national au premier tour n’apportera aucune amélioration de votre quotidien, et n’aura aucun effet bénéfique pour votre famille.
Ce candidat n’est pas Marine Le Pen, ce candidat ne parle pas comme elle. Ce candidat sans les remontées médiatiques du leader du FN n’existerait pas, et n’aurait pas la certitude d’être au deuxième tour. D’ailleurs, l’avez vous seulement rencontré ? Avez vous entendu le son de sa voix ? NON
L’abstention n’est pas le moyen de se faire entendre ! Elle n’est pas le moyen de manifester votre volonté, celle de changer de politique départementale. Au contraire, on court le risque de voir se maintenir des personnes dont on ne veut plus.

Alors les 20 et 27 mars, allez voter, et votez « utile » dès le premier tour.


Si vous voulez une élue proche de vous, qui aura à coeur d’être à votre écoute, de défendre les intérêts du canton sud au Conseil général, et qui ne fait pas des promesses qui ne pourront pas être tenues, faites moi confiance.
Je compte sur vous, j’ai besoin de vous,

Votez pour Valérie WAGNER, et son suppléant Christian Bonnet dès le premier tour.

vendredi 4 mars 2011


  "La famille dans tous ses états"
J-4
 
 
Jean-Louis BORLOO,
Président du Parti Radical, Ancien Ministre d’Etat
 
vous invite à
 
la Convention Nationale du Parti Radical
 
« La famille dans tous ses états »
 
Le mardi 8 mars 2011 de 17h30 à 21h
 
Maison de la Chimie
28, rue Saint-Dominique - 75007 PARIS
 
Le nombre de places étant limité, merci de retourner le coupon joint
ou de vous inscrire par mail à
radical@partiradical.net
 
En présence de
Jean LEONETTI, Député des Alpes-Maritimes, Maire d’Antibes, vice-président du Parti Radical
Edwige ANTIER, Députée de Paris
 
Pascal Picq, paléoanthropologue
Jean-Claude Dooms, magistrat spécialisé dans le droit de la famille
Gildine Croizé, membre du Centre Européen d’Etudes et de Recherche en Droit de la santé
 
Et les associations : "Ni pute, ni soumise", CLARA, "SOS PAPA", Vivent les femmes", "l'Association des parents gays et lesbiens", l'Association pour les Droits de la Vie" 
 
Avec la participation de la commission des affaires sociales du Parti Radical, présidée par Jean-Michel GRELLET, Françoise FASSIO, Secrétaire nationale à la Famille, David GRUSON, Secrétaire national aux affaires sociales
 
Nouvelle Génération – Jeunes Radicaux

Débat animé par Olga Johnson, porte-parole du Parti Radical
 
 
La famille est la cellule de base de toute société humaine. En période de crise ou d’incertitude, elle constitue un refuge pour des millions de Français. Après avoir peu évolué pendant près de deux mille ans, les structures familiales ont connu de profonds bouleversements au cours des vingt dernières années. La famille est ainsi l’un des domaines où la loi a pris le plus de retard sur les évolutions de la société, bien souvent, pour des raisons essentiellement idéologiques ou religieuses. Il en résulte, chez bon nombre de Français, un sentiment d’hypocrisie, voire d’abandon, face à des situations individuelles souvent difficiles.
À quelques mois du débat présidentiel, les radicaux souhaitent proposer une nouvelle approche plus « ouverte » et plus « républicaine » de la famille, c’est-à-dire dénuée de tout jugement de valeur : il ne s’agit pas de juger mais d’organiser des comportements, en précisant les droits et les devoirs de chacun.
Et si au 21e  siècle, il était enfin possible de « choisir sa famille » ?
 

mercredi 2 mars 2011

PARTI RADICAL DU VAUCLUSE - REVUE DE PRESSE N°5 – 2 mars 2011
Le Figaro, 8 février 2011
Invité à s'exprimer ce mardi devant le comité exécutif du Parti radical, le président du Nouveau Centre Hervé Morin a reçu une mission: obtenir de son homologue Jean-Louis Borloo qu'il «clarifie» ses relations avec l'UMP. L'ancien ministre de l'Environnement a laissé entendre qu'il quitterait avec ses troupes le navire amiral de la majorité présidentielle à l'occasion d'un congrès extraordinaire des 15 et 16 mai. Promesse trop vague pour les dirigeants du NC, qui ne savent plus à quelle «confédération» se vouer.
Car pour «rassembler le centre», leur objectif officiellement commun, Borloo et Morin ont commencé à créer chacun sa propre confédération. Le premier a été nommé le 15 novembre «coordinateur politique» d'un groupe composé de ses amis, essentiellement des radicaux valoisiens mais aussi des membres du Nouveau Centre comme Maurice Leroy et Jean-Christophe Lagarde, et même Jean-Marie Bockel, président de la Gauche moderne. Le comité exécutif du Parti radical a entériné l'initiative le 19 janvier.
Le 27 janvier, Hervé Morin a jeté les bases de sa propre «confédération» avec Jean Arthuis, fondateur de l'Alliance centriste. Lequel a précisé que l'invitation au rassemblement s'adressait aussi au président du MoDem, François Bayrou, et que la future confédération déciderait «le soir du premier tour» qui elle choisirait de soutenir entre le candidat de l'UMP et celui du PS, les deux finalistes les plus probables. Le soir même, Jean-Louis Borloo adressait une lettre aux représentants des différentes sensibilités centristes pour leur proposer la mise en œuvre d'un «comité chargé de la préfiguration d'une nouvelle formation» .
Une certaine effervescence
D'où une certaine effervescence, mercredi dernier, lors du comité exécutif du Nouveau Centre. Jean Dionis du Séjour s'est fait le porte-parole de la plupart de ses collègues parlementaires en refusant de «refaire la campagne de 2007». «Il n'est pas question d'attendre le soir du premier tour pour aller voir l'un et l'autre, a précisé le député du Lot-et-Garonne au Figaro. La dernière fois, nous avons failli en mourir. Cette fois, disons les choses clairement: nous avons une stratégie d'alliance avec l'UMP, alliance de combat mais alliance tout de même.» Ce qui implique, selon lui, une «double clarification»: que Jean Arthuis se positionne «très clairement dans la majorité» et que Jean-Louis Borloo «sorte de l'UMP».
Tout en revendiquant des liens d'«amitié» avec le président du Parti radical, Jean Dionis du Séjour confie avoir toujours adopté vis-à-vis de lui «l'attitude de saint Thomas». Il «attend de voir» pour croire à ses déclarations d'indépendance. «Je reconnais que ce n'est pas facile, ajoute-t-il, parce qu'il a autour de lui un nombre significatif de députés qui le soutiennent mais qui ont peur de faire le grand saut. Mais c'est la condition nécessaire de notre rapprochement avec le Parti radical.»
S'agissant de Jean-Louis Borloo, Hervé Morin est tout à fait d'accord pour réclamer des garanties. Il espère même lui faire préciser un calendrier, pour éviter que son homologue radical «joue la montre» dans le seul but d'empêcher une candidature centriste en 2012. La situation dans laquelle les parlementaires du Nouveau Centre ont placé leur président vis-à-vis de Jean Arthuis est plus délicate. «L'Alliance centriste s'est engagée avec le Nouveau Centre dans une confédération qui a pour fondement l'indépendance de ses membres, a-t-il déjà rappelé. Il serait plus convenable que Jean-Louis Borloo et le Parti radical sortent de l'UMP avant de nous rejoindre.»
Jean Arthuis, de son côté, n'a pas de doute: «Borloo joue le principe de précaution» en retardant au maximum le moment de sa rupture avec le parti présidentiel. Cette rupture aurait cependant une autre vertu aux yeux d'Arthuis : elle permettrait la constitution d'un groupe réunissant centristes, radicaux de gauche et de droite au Sénat après les élections de septembre. Un groupe si important qu'il détiendrait les clefs de la présidence de la Haute Assemblée, rien de moins.
Judith Waintraub.

Une confédération des centres "avant l'été"
PARIS — Les leaders centristes de la majorité, notamment Jean-Louis Borloo (parti radical) et Hervé Morin (Nouveau centre), ont tenu leur première réunion mardi soir à l'Assemblée, en vue de la création d'une "confédération" centriste prévue "avant l'été".
"Comme prévu et à la date prévue, la réunion (du +comité exécutif+ de cette future confédération) s'est faite", avec des centristes de l'UMP, le Nouveau Centre, les Radicaux, la Gauche moderne (de Jean-Marie Bockel) et l'Alliance centriste (de Jean Arthuis), a déclaré M. Borloo à l'issue de la réunion.
Il a cité trois chantiers qui seront confiés "dès demain (mercredi)" à trois groupes de travail : "une charte des valeurs" communes, "les priorités pour 2012", "les statuts et l'organisation" de la future confédération.
"Le calendrier est arrêté" avec une "réunion tous les 15 jours" et "dans six semaines (au lendemain des cantonales,ndlr), un point précis que l'on espère le plus avancé possible", a précisé M. Borloo.
Le patron des Radicaux est toutefois resté prudent sur la date du lancement officiel de la confédération: "ce sera rapide", a-t-il dit.
"Ce sera avant l'été, quoi qu'il arrive", a affirmé le président exécutif du Nouveau centre Jean-Christophe Lagarde. "On a fixé à début avril, dans les quinze premiers jours d'avril, une étape qui peut être conclusive", a ajouté le député de Seine-Saint-Denis.
Par ailleurs, la question épineuse de l'émancipation du Parti radical de l'UMP (les deux partis sont liés par un contrat d'association), qui devrait être tranchée lors d'un congrès extrordinaire des Radicaux mi-mai, ne semble plus être un préalable au rassemblement.
"Tous les préalables sont levés", a déclaré sur ce point le lieutenant de M. Borloo, Laurent Hénart. Et pour les Radicaux, "l'idéal serait, selon lui, d'examiner les résultats des différents chantiers" engagés en vue de la création de la confédération lors du congrès radical de mai.
"Evidemment, la confédération des centres (...) ce sont des hommes et des femmes qui n'ont pas d'appartenance double" mais "il n'y a pas d'ultimatum", a déclaré à son tour le porte-parole du NC Philippe Vigier.
Enfin, au Nouveau Centre comme chez les Radicaux, on renvoie "à l'automne" le choix du candidat qui portera les couleurs de la nouvelle confédération des centres en 2012.
"Pour que l'on ait un candidat qui ne joue pas en deuxième division il faut que l'on soit d'abord rassemblés sur des valeurs et des objectifs prioritaires pour 2012", a déclaré M. Lagarde dont le patron, Hervé Morin, affiche depuis plusieurs mois son ambition présidentielle.

L’Express : les centristes sont-ils la variable d’adjustement de Sarkozy ?
Par Michel Veron, publié le 28/02/2011 à 18:40
Ce week-end, Yves Jégo a invité Nicolas Sarkozy à remplacer François Fillon à Matignon par Jean-Louis Borloo. Les centristes, à nouveau cocus? Déjà lors du dernier remaniement, Nicolas Sarkozy n'avait pas jugé bon de prendre en compte leurs doléances. Et une nouvelle fois, le chef de l'Etat a zappé ses camarades du Nouveau Centre et du Parti Radical.  
La première préoccupation de Nicolas Sarkozy était bien entendu de clore l'épisode MAM, afin de redorer le blason de la diplomatie française. Mais en fin stratège, il en a profité pour faire une place aux réformateurs et libéraux de l'UMP, en la personne de Gérard Longuet.  
Les centristes espéraient être aussi à la fête lors de ce remaniment, pour préparer 2012 en famille. Le sénateur NC Hervé Maurey avait ainsi encouragé Nicolas Sarkozy à rééquilibrer le gouvernement. "Le Président de la République et le Premier ministre ont constitué au mois de novembre un gouvernement dont le centre est quasiment exclu, c'est une grave erreur politique" écrit-il, "car la majorité ne gagnera pas en 2012 en courant sur sa seule jambe droite".  
Yves Jégo est allé encore plus loin. Dans un entretien au Parisien, l'ancien secrétaire d'état chargé de l'Outre-mer appelait à un départ de François Fillon et prônait l'arrivée Jean-Louis Borloo à Matignon.  
Un débat sur l 'islam qui fait ... débat
Un sentiment que ne partage pas Jean Léonetti, également membre de Parti Radical pour qui la question de personnes doit passer au second plan. "Je préfère que Nicolas Sarkozy mène une politique équilibrée, plutot qu'il nomme un ou deux centristes. L'action est plus importante que le casting", dit-il. Une position bien timorée mais finalement assez logique pour le député-maire d'Antibes, dont le nom avait circulé, en novembre lors du remaniement, pour faire son entrée au gouvernement.  
Pourtant, si Nicolas Sarkozy veut être réélu en 2012, il ne pourra se passer de l'apport électoral des centristes et devra donc se résoudre à les réintégrer pour préparer avec eux l'élection présidentielle.  
Encore faut-il que Nicolas Sarkozy ne braque pas trop à droite. Le futur débat sur la laicïté, déjà perçu comme un débat sur l'islam par certains, fait grincer quelques dents chez les centristes.  
La semaine dernière, Dominique Paillé a lancé un avertissement au gouvernement. Au micro de RMC, l'ex porte-parole de l'UMP a déclaré: "Si l'UMP retient pour titre de son débat "L'islam en France" (...) ou "la place des religions dans la République" alors pour moi c'est niet." 


mercredi 16 février 2011


AFP, Mardi 15 février 2011


Une confédération des centres "avant l'été"
PARIS — Les leaders centristes de la majorité, notamment Jean-Louis Borloo (parti radical) et Hervé Morin (Nouveau centre), ont tenu leur première réunion mardi soir à l'Assemblée, en vue de la création d'une "confédération" centriste prévue "avant l'été".
"Comme prévu et à la date prévue, la réunion (du +comité exécutif+ de cette future confédération) s'est faite", avec des centristes de l'UMP, le Nouveau Centre, les Radicaux, la Gauche moderne (de Jean-Marie Bockel) et l'Alliance centriste (de Jean Arthuis), a déclaré M. Borloo à l'issue de la réunion.
Il a cité trois chantiers qui seront confiés "dès demain (mercredi)" à trois groupes de travail : "une charte des valeurs" communes, "les priorités pour 2012", "les statuts et l'organisation" de la future confédération.
"Le calendrier est arrêté" avec une "réunion tous les 15 jours" et "dans six semaines (au lendemain des cantonales,ndlr), un point précis que l'on espère le plus avancé possible", a précisé M. Borloo.
Le patron des Radicaux est toutefois resté prudent sur la date du lancement officiel de la confédération: "ce sera rapide", a-t-il dit.
"Ce sera avant l'été, quoi qu'il arrive", a affirmé le président exécutif du Nouveau centre Jean-Christophe Lagarde. "On a fixé à début avril, dans les quinze premiers jours d'avril, une étape qui peut être conclusive", a ajouté le député de Seine-Saint-Denis.
Par ailleurs, la question épineuse de l'émancipation du Parti radical de l'UMP (les deux partis sont liés par un contrat d'association), qui devrait être tranchée lors d'un congrès extrordinaire des Radicaux mi-mai, ne semble plus être un préalable au rassemblement.
"Tous les préalables sont levés", a déclaré sur ce point le lieutenant de M. Borloo, Laurent Hénart. Et pour les Radicaux, "l'idéal serait, selon lui, d'examiner les résultats des différents chantiers" engagés en vue de la création de la confédération lors du congrès radical de mai.
"Evidemment, la confédération des centres (...) ce sont des hommes et des femmes qui n'ont pas d'appartenance double" mais "il n'y a pas d'ultimatum", a déclaré à son tour le porte-parole du NC Philippe Vigier.
Enfin, au Nouveau Centre comme chez les Radicaux, on renvoie "à l'automne" le choix du candidat qui portera les couleurs de la nouvelle confédération des centres en 2012.
"Pour que l'on ait un candidat qui ne joue pas en deuxième division il faut que l'on soit d'abord rassemblés sur des valeurs et des objectifs prioritaires pour 2012", a déclaré M. Lagarde dont le patron, Hervé Morin, affiche depuis plusieurs mois son ambition présidentielle.

jeudi 3 février 2011

REVUE PRESSE N°4

LE POINT, 2 février 2011





Quand Jean-Louis Borloo vient au secours d'Hervé Morin
Le patron du Parti radical propose une nouvelle méthode de travail pour mettre sur pied une confédération centriste en vue de 2012.




Dans la famille centriste, l'entraide n'est pas un vain mot. Fort préoccupé par les querelles internes au Nouveau Centre (NC), Jean-Louis Borloo - numéro un du Parti radical - a décidé d'agir. Le 29 janvier, l'ancien ministre de l'Écologie a envoyé un courrier à Hervé Morin afin de lui proposer de sortir de la crise par le haut. En effet, en lançant, la semaine dernière, une confédération centriste avec Jean Arthuis, le président du NC a déclenché un vent de colère parmi ses troupes, qui ont dénoncé une initiative précipitée et guidée par l'ambition personnelle.
Dans sa missive - que Le Point.fr a pu consulter -, Jean-Louis Borloo réaffirme sa "volonté de construire une force politique nouvelle et centrale", à savoir une confédération centriste. Il propose ainsi de mettre en place un groupe de travail commun en vue de plancher sur les statuts du futur mouvement, sur une charte des valeurs et sur les premiers éléments du programme pour la présidentielle de 2012. Une offre qui correspond peu ou prou à la motion votée par le Parti radical le 19 janvier dernier.
Retour au calme
Dans sa lettre, le patron du parti valoisien propose aussi trois mots d'ordre comme méthode de travail : "transparence, collégialité et confiance". La première réunion du groupe de travail est prévue le 15 février, en présence de représentants du NC, de la Gauche moderne, de l'Alliance centriste de Jean Arthuis et des écologistes indépendants. "On a vraiment tout fait pour calmer les turbulences au NC", commente mercredi un proche de Jean-Louis Borloo.
En faisant cette offre, les radicaux valoisiens ont visé juste. En effet, beaucoup de membres du Nouveau Centre - tels que Jean-Christophe Lagarde, François Sauvadet, Valérie Létard - jugeaient illogique de commencer la confédération avec l'Alliance centriste, une "petite" formation, en mettant de côté le Parti radical. Cette "incohérence" réparée, le comité exécutif du NC a donné son feu vert mercredi matin pour que le parti s'engage dans la voie d'une confédération. "Cela correspond à ce qui avait été voté lors du conseil national du 29 janvier. On est sorti par le haut", se réjouit Jean-Christophe Lagarde, numéro deux du NC. "Les divergences se sont transformées en convergences", résume Philippe Vigier, porte-parole du parti. En attendant, le démineur Jean-Louis Borloo, qui se pose en éventuel candidat pour 2012, a marqué des points.









VALEURS ACTUELLES, 3 février 2011


Morin-Borloo : le "mec normal" contre l'atypique



Le discret Hervé Morin rêve de disputer l’électorat centriste à Bayrou, et peut-être à Villepin, en 2012. Mais son principal adversaire, pour l’heure, est l’iconoclaste Jean-Louis Borloo. De plus en plus tenté, lui aussi, par la présidentielle…
Il a acheté son sandwich au jambon et sa petite bouteille d’eau en faisant la queue, comme tout le monde, au snack de la gare Montparnasse. Dans le train, son interlocuteur n’étant pas dans le même wagon, il s’est assis durant tout le voyage sur un strapontin de 2e classe, à côté du casier à bagages. Lorsque le contrôleur est passé, ayant oublié son billet dans la poche de son blouson, il est allé le chercher pour le faire composter. Anonyme parmi les anonymes, à peine reconnu, jamais salué, Hervé Morin veut croire que cette discrétion – cette « inexistence », raillent ses adversaires – peut être un atout : « En 2012, je pense que les Français seront en quête d’un mec normal », dit-il. Mais pas facile pour un “mec normal” d’imposer sa candidature face aux trois “poids lourds” lorgnant, eux aussi, le même électorat centriste du premier tour : François Bayrou, Dominique de Villepin et Jean-Louis Borloo !
Pas un journaliste, ayant voyagé avec ces trois-là, qui ne puisse témoigner des regards appuyés – amicaux ou désapprobateurs –, des demandes de photo ou de poignées de main suscités par eux. Morin, lui, ne sera pas une fois dérangé durant les deux heures du trajet aller-retour Paris-Le Mans qu’il effectue, ce jour-là, pour aller visiter deux entreprises. Près d’un quart des Français, selon l’Ifop, affirme ne pas le connaître. On lui en fait la remarque. « Lors de la présidentielle de 1965, Jean Lecanuet était crédité de 1 % seulement face à de Gaulle ; ça ne l’a pas empêché de finir à plus de 15 %, répond-il. Je sais bien que j’ai un déficit de notoriété et qu’il serait un peu ridicule, aujourd’hui, d’afficher de trop hautes ambitions, mais la campagne permettra de rebattre les cartes. »
Sur la candidature, ou non, de Bayrou et Villepin, Morin n’a pas prise. Il juge « quasi certaine » celle du président du MoDem – considéré par les Français comme celui qui “porte le mieux les valeurs du centre” (41% contre 17 % pour Morin, selon l’Ifop). « Même si sa maison était complètement en ruine, il serait quand même candidat », lâche-til au sujet de son ex-mentor, qu’il a quitté pour fonder le Nouveau Centre entre les deux tours de la présidentielle de 2007. Tout au plus Morin prédit-il que « le soufflé des 17 % de sa dernière présidentielle ne se reproduira pas ». « Il a déboussolé ses électeurs », affirme-t-il. Concernant l’ancien premier ministre de Jacques Chirac, il ne croit guère à ses velléités de se présenter : « Si Villepin y va, ce sera pour faire perdre Sarkozy, mais il n’ira pas, il n’en a pas vraiment envie. »
Morin : “s’il est mieux placé que moi, je me retirerai”
Reste l’inconnu Borloo. L’atypique. Aussi original que lui est « normal ». Le président du Nouveau Centre veut croire, là encore, à un manque de motivation du président du Parti radical : « Au fond de lui, ce que veut Borloo, c’est être premier ministre avant ou après la réélection de Sarkozy, ce n’est pas être candidat à la présidentielle. » Il doit cependant le constater : l’ancien ministre de l’Écologie, discret depuis son départ du gouvernement, n’en finit plus de donner des signes d’une ambition nouvelle. Jusqu’à quasiment se déclarer, le 28 janvier, à Valenciennes, lors de ses voeux : « Je m’intéresse, sur le modèle valenciennois, à un projet de redressement pour la France, a-t-il lancé sous les vivats des 1 300 personnes présentes. Quelle que soit ma décision, je la prendrai ici et je l’annoncerai ici ! »
Crédité de 4 à 6 % des voix dans les sondages, Borloo fait (presque) jeu égal avec Bayrou. Devance de peu Villepin. Mais surclasse largement Morin (1 à 2 % des intentions de vote)… Comment ce dernier pourrait-il espérer renverser la tendance d’ici à la fin 2011, si le bouillonnant ancien numéro deux du gouvernement décide de se présenter ? Selon Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion de l’Ifop, « Borloo dispose d’une large avance, tant en termes de notoriété que d’image. Il pointe à la quatrième position du classement des personnalités politiques préférées des Français de Paris Match, tandis que Morin suit vingtdeux rangs derrière ». Or, l’un et l’autre en ont secrètement convenu lors de leurs deux déjeuners en tête à tête ayant suivi le remaniement : il n’y aura qu’un seul candidat de centre droit en 2012. Le moment venu, le meilleur s’imposera. L’autre devra s’effacer. « Si quelqu’un était mieux placé que moi, je me retirerai », confirme Morin à Valeurs actuelles. « Il est évident que si Borloo, pour une raison ou pour une autre, dévissait, et que cela profite à Morin, c’est lui qui serait candidat », concède-t-on au Parti radical. Mais pour aussitôt préciser : « Simple hypothèse d’école, bien sûr. »
Car Borloo, outre sa popularité, peut aussi compter sur des troupes plus nombreuses et plus soudées. Jusque dans les rangs des radicaux de gauche et du… Nouveau Centre ! Jean-Christophe Lagarde, numéro deux du mouvement, et Maurice Leroy, le nouveau secrétaire d’État à la Ville, n’ont pas hésité à s’afficher aux voeux de Borloo.
De son côté, l’annonce, par Morin, de la création d’une “confédération du centre” censée le propulser dans la course élyséenne, a été l’objet d’un violent tir de barrage de la part de Lagarde : « sa démarche solitaire laisse tout le monde pantois », peste-t-il dans le Parisien. Ajoutant à l’adresse de son (pourtant) chef de parti : « La question est : veut-on en 2012 une candidature centriste étriquée, terminant sur un score de 3e ou 4e division ou un candidat jouant pour la 1re division ? […] Moi, je ne suis pas atteint de “coubertinisme présidentiel”, consistant à penser que l’essentiel, c’est de participer. » Président du groupe Nouveau Centre à l’Assemblée nationale, François Sauvadet, en privé, ne dit pas autre chose. « Morin ne tient pas ses élus, résume un député UMP. S’ils lui préfèrent Borloo, ou s’ils veulent soutenir Sarkozy dès le premier tour, ils le débrancheront. »
Face à cette levée de boucliers chez ses propres “amis”, Morin tempère : « Lagarde veut être ministre et Leroy conserver son poste, dit-il. Et puis je me souviens encore de Leroy quand il prédisait 3 % à Bayrou en 2007 ! Quant aux députés, je les connais, j’ai été leur président de groupe : si ça marche, ils me rejoindront. » Le “candidat à la candidature” n’en doit pas moins rattraper son retard dans l’opinion. Pour le combler, il compte sur sa « crédibilité » et sa « détermination ». Crédibilité, parce que, contrairement à Borloo “associé” à l’UMP, lui n’est pas « inféodé » aux sarkozystes. « Comment peut-on être candidat contre Sarkozy tout en étant membre du parti de Sarkozy ? » interroge-t-il. Mais, là encore, Borloo est en passe de franchir le Rubicon : « lors du congrès du Parti radical du 15 mai, il annoncera le départ du parti de l’UMP », annonce l’un de ses proches. « Pour lui, c’est la bonne décision, affirme Jérôme Fourquet, de l’Ifop. Plus il s’éloignera de Sarkozy, plus il sera crédible au premier tour auprès des électeurs du centre. Avant son départ du gouvernement, il plafonnait à 3 % d’intentions de vote ; depuis, il a doublé son score. »
Reste l’atout maître du jeu de Morin : sa « détermination ». Sans faille. « Borloo ne sera candidat qu’avec l’aval de Sarkozy, Hervé, lui, est décidé à l’être quoi qu’il arrive », témoigne un proche de l’ancien ministre de la Défense. Voilà des mois que celui-ci mène, comme il le dit, une « campagne à la Chirac de 1995 » : rencontres, carnet de notes en main, avec des associations, des chefs d’entreprise, maraudes avec le Samu social… Accompagné du président de l’association Parrainer la croissance, il a rendez-vous au Mans, aujourd’hui, avec les dirigeants d’une chapellerie et de la société de services à la personne O2. Il sera demain à Grasse, puis à Nice, où son ami Rudy Salles a rassemblé 2 000 personnes. Il animera ensuite une table ronde à la faculté de droit d’Amiens. Puis rencontrera jeudi à Paris les responsables du Bus des femmes, venant en aide aux prostituées… « Vous croyez qu’il aurait volontairement renoncé à son ministère, où il a mené sans encombre la difficile réforme de la carte militaire, s’il n’était pas décidé à aller jusqu’au bout ? », relève l’un de ses fidèles.
Gare à DSK, aspirateur de voix centristes !
Morin lui-même se souvient de sa première élection comme député, en 1998 : « Ladislas Poniatowski, qui venait d’être élu au Sénat, m’a proposé de lui succéder dans sa circonscription de Haute-Normandie. J’étais totalement inconnu et tout le monde me donnait battu. Quinze jours avant le scrutin, l’institut BVA me prédisait une défaite par 46 % contre 54 à mon adversaire socialiste. Mais j’ai bossé dix-huit heures par jour, en tenant notamment 176 réunions dans les 176 communes de la circonscription et j’ai gagné avec presque 60 % des voix ! »
Cette fois encore, Morin espère créer la « surprise ». Lui seul, pense-t-il, est assez « libre » au centre droit pour défier Sarkozy. Ce qu’il n’a pas hésité à faire, le 22 décembre, lors du conseil national du Nouveau Centre, où il a déclenché des sifflets parmi ses amis : « On ne peut pas le dimanche pointer du doigt les fonctionnaires et leur statut et le lundi défendre le service public, a-t-il lancé. On ne peut pas le dimanche condamner les 35 heures et le lundi appeler au dialogue social avec les syndicats. On ne peut pas le dimanche saluer la libération d’Aung San Suu Kyi et le lundi proposer à Ben Ali notre aide pour former sa police. On ne peut pas le dimanche vouloir imposer les plus-values des ventes de résidence principale et le lundi vouloir une France de propriétaires. »
La vocation du centre, a-t-il encore ajouté, n’est pas de « cirer le banc de touche » à la présidentielle, mais de « peser sur le débat » en présentant un candidat – lui-même. Mais à la différence de Borloo l’iconoclaste, qui rêve d’un «modèle de société stratégiquement différent avec un véritable changement de cap global », Morin, bien que plus « libéral » et faisant de la réduction des déficits l’une de ses priorités, peine à incarner une véritable alternative à droite.
Circonstance aggravante : Sarkozy, qu’il vient de rencontrer en tête à tête, est vent debout contre sa candidature, alors qu’il commence… à trouver des avantages à celle de Borloo : « Au premier tour, Morin ne prendrait des voix qu’à droite, donc à Sarkozy, résume un député UMP, alors que Jean-Louis engrange aussi à gauche et chez les écologistes. Il pourrait donc gêner le candidat socialiste, tout en servant de réservoir des voix au second tour. »
À moins que Dominique Strauss-Kahn soit candidat… Tous les sondages le démontrent en effet : l’hypothèse DSK risque de tuer dans l’oeuf une candidature Borloo – qu’il fait régresser de 6 à 3 % dans les sondages. Peu de chances, dans ces conditions, espère-ton chez Morin, que l’ex-ministre de l’Écologie aille jusqu’au bout de sa candidature. Dans ce cas, la place de candidat du centre droit serait libre ! Reposant sur le forfait de Borloo, la “chance” de Morin ne dépend donc, pour l’essentiel, pas de lui-même – mais du choix de son concurrent. Pour le discret président du Nouveau Centre, la fenêtre de tir est étroite. Mais elle existe. La preuve : celui-ci vient discrètement de contracter un emprunt bancaire pour sa campagne présidentielle. Arnaud Folch














mardi 18 janvier 2011

REVUE DE PRESSE N° 3

PARTI RADICAL DU VAUCLUSE


Revue de presse n°3 – 16 janvier 2011


1. « Le Monde », 10 janvier 2011

Les radicaux prêts à faire alliance avec Borloo comme avec le PS
Jean-Louis Borloo, candidat potentiel à l'élection présidentielle de 2012 pour le Parti radical valoisien (PR), pourrait ratisser des soutiens au-delà du centre. Dans un entretien accordé au Figaro, Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche (PRG) , évoque le rapprochement de "la famille radicale" pour la présidentielle et une union à gauche pour les sénatoriales.
Partira, partira pas en campagne ? Si la candidature de Jean-Louis Borloo demeure toujours aussi incertaine, sa capacité à attirer au sein de son parti les personnalités politiques satellisées par l'UMP est démontrée. Lors de son déjeuner républicain du 9 décembre, l'ancien maire de Valenciennes avait réuni à sa table de nombreuses sensibilités parmi lesquelles Rama Yade, ex-secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Bockel, patron de La Gauche moderne, Gérard Larcher, président du Sénat, Jean-Pierre Chevènement, souverainiste de gauche, Xavier Bertrand, ancien patron de l'UMP redevenu ministre et Bernard Tapie, voisin radical de gauche du radical valoisien...
UNE CANDIDATURE DE TYPE "FRONT RÉPUBLICAIN"
Quelques semaines plus tard, Fadela Amara, ex secrétaire d'Etat à la ville, rejoignait le parti de M. Borloo, suivant l'exemple de Rama Yade. Aujourd'hui, c'est Jean-Michel Baylet qui se déclare "pas hostile à une candidature de type 'front républicain'" avec les anciens ministres sarkozystes du Parti radical valoisien, ouvrant un peu plus à gauche le potentiel de rassemblement derrière Jean-Louis Borloo.
Seul bémol, le PRG est prêt à faire alliance avec son voisin de droite à la condition qu'il renie son contrat d'affiliation avec l'UMP. Curieusement, le fait que son allié potentiel soit composé d'élus ayant activement soutenu la politique de Nicolas Sarkozy ne fait pas partie des problèmes évoqués par Jean-Michel Baylet.
Le Parti radical de gauche est donc prêt à faire alliance avec un parti membre de la majorité présidentielle en 2012. Mais en ce qui concerne les élections sénatoriales qui se tiendront quelques mois plus tôt, en septembre 2011, c'est un autre partenariat politique que les sénateurs du PRG étudient : le rassemblement de la gauche. "Après les prochaines élections sénatoriales, la majorité se jouera à cinq ou six sièges", explique un sénateur centriste.
"UNE CONCEPTION SURPRENANTE DE LA DÉMOCRATIE"
Les radicaux, qui comptent aujourd'hui onze élus au sénat, pourraient être en mesure de faire basculer la majorité d'un côté ou de l'autre. Ils espèrent obtenir en contrepartie de leur soutien la présidence du Sénat. "Pour la première fois depuis une quarantaine d'années, la gauche peut présider le Sénat. Il faut donc créer les meilleures conditions pour la victoire, estime Jean-Michel Baylet. Pour cela, il me paraît indispensable qu'il y ait pour la présidence une candidature issue du Rassemblement démocratique et social européen", dont fait partie le PRG.
Du côté du Parti socialiste, la manœuvre ne fait pas sourire. "Il faudra, pour que la gauche devienne majoritaire au Sénat, construire une majorité très large, gagner un maximum de sénateurs, reconnaît Jean-Pierre Bel, président du groupe socialiste au Sénat. Néanmoins, la logique de Jean-Michel Baylet qui voudrait que le parti qui compte le moins d'élus obtienne la présidence marque une conception surprenante de la démocratie."
Eric Nunès

2. « Le Journal du Dimanche », 16 janvier 2011
Hulot en selle pour 2012
Alors que le parti Europe Ecologie - Les Verts présentait mercredi ses vœux à la presse, Nicolas Hulot dînait avec le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo. Certains y voient l'expression d'une ambition personnelle en vue de la présidentielle de 2012.
Mercredi, l'hypothèse Hulot a été très largement évoquée – et décriée par certains – lors des vœux à la presse d'Europe Ecologie - Les Verts. Le même jour, l'intéressé dînait avec le patron du Parti radical, Jean-Louis Borloo, dans un restaurant du XVIe arrondissement de Paris, selon France Info. De quoi semer un peu plus le doute sur une éventuelle candidature écologiste de l'animateur d'Ushuaïa au sein d'EELV. Mais du côté des proches de l'ancien ministre de l'Ecologie, on ne souffle mot, expliquant que cette rencontre n'a rien d'exceptionnel. "Ce n'est pas une première, ils se parlent depuis longtemps et se voient régulièrement", explique au JDD.fr le secrétaire général du Parti radical, Laurent Hénart. "Depuis trois ans, le Grenelle de l'environnement les a beaucoup rapprochés (…) C'est normal que le contact se maintienne", estime-t-il.
Mais pour le député de Meurthe-et-Moselle, il est encore beaucoup trop tôt pour évoquer la question de 2012. "Autant je pense qu'ils ont dû parler politique, autant je pense qu'il n'y a rien de programmé pour la suite", ajoute Laurent Hénart. Et de poursuivre: "Je ne pense pas qu'ils soient déjà dans 2012." Quant à Valérie Létard, une proche de Jean-Louis Borloo, elle indique "ne pas avoir d'informations à donner" au sujet de ce dîner informel, n'ayant pas eu l'ancien ministre au téléphone. "Jean-Louis Borloo et Nicolas Hulot ont toujours eu d'excellentes relations", se contente-t-elle de dire.
"Ils ont le droit de se parler"
Laurent Hénart explique toutefois, comme pour mettre un terme aux possibles rumeurs, que "la première étape est de savoir ce que les Verts veulent faire avec Nicolas Hulot". Et inversement. Car beaucoup au sein d'EELV s'interrogent sur une éventuelle candidature de l'animateur. "En 2007, j'ai payé le prix de cette situation invraisemblable qu'a constitué l'interminable non-campagne de Nicolas. Il n'y a pas à attendre, à spéculer sur sa décision", tranche dans une interview accordée à Libération l'ancienne candidate à la présidentielle, Dominique Voynet. D'autres, comme Yves Cochet, espèrent au contraire que Nicolas Hulot se présentera. "Je pense même pouvoir dire que sa décision d'y aller (aux primaires EELV) est prise à 90%", assure dans Le Figaro le député de Paris, qui retirerait dans ce cas-là sa propre candidature.
Mais les membres d'EELV ne veulent surtout pas spéculer sur le dîner entre Jean-Louis Borloo et Nicolas Hulot. "Il dîne avec qui il veut", déclare Jean-Louis Roumégas, le porte-parole d'EELV, contacté par leJDD.fr. "Ils ont le droit de se parler (…) Qu'ils se voient, ce n'est pas un scoop", renchérit le délégué général Pascal Durand, qui ajoute que Nicolas Hulot dîne également avec la secrétaire nationale du parti, Cécile Duflot, ou encore avec Eva Joly, candidate aux primaires. "Cela fait des années qu'il travaille pour la cause écologiste, il ne faut pas en tirer plus de conséquences et arrêter les fantasmes", tente de conclure Pascal Durand.


3. Communiqués du Parti Radical :
a) 14 janvier 2011 :


Le Parti Radical, par la voix de son Secrétaire Général, Laurent Hénart et de son porte-parole, Serge Lepeltier, se félicite de l'adoption des amendements des députés radicaux, proposés et défendus par la députée et pédiatre Edwige Antier, dans le cadre du projet de loi relatif au Défenseur des droits. Grâce à eux, un grand pas a été franchi en faveur du Défenseur des enfants.
Si les nouvelles attributions du Défenseur des droits lui donnent plus de pouvoirs pour agir et protéger les enfants, les députés radicaux ont notamment permis que son adjoint Défenseur des enfants soit toujours reconnu comme le spécialiste des questions de protection et de promotion des droits de l'enfant. Tout enfant ou son entourage peut saisir directement le Défenseur des enfants pour toute violation de leurs droits.

Le Défenseur des enfants peut aussi se voir déléguer le pouvoir de recommandations, quand elles lui apparaissent de nature à garantir le respect des droits de l'enfant.

Ces dispositions permettront également au Défenseur des enfants de se voir confier la présentation du rapport annuel sur la situation des enfants remis au Président de la République et au Parlement le 20 novembre, jour anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE).


Par cette initiative commune, les députés radicaux ont confirmé leur engagement dans la défense de l'intérêt supérieur de l'enfant.


Liste des signataires : Edwige ANTIER, Jean-Louis BORLOO, Laurent HENART, Franck REYNIER, François LOOS, Yves JEGO, Arnaud RICHARD, Michel ZUMKELLER, Jean-Louis BERNARD, Robert LECOU, Alain MARC, François SCELLIER, Frédéric REISS, Jean LEONETTI, Alain FERRY, Franck MARLIN, Jean GRENET, Alfred ALMONT, André WOJCIECHOWSKI et Françoise HOSTALIER.

b) 11 janvier 2011 :


Jean-Louis Borloo, Laurent Hénart, Franck Reynier et quinze autres députés radicaux ont cosigné les amendements du Docteur Edwige Antier visant à renforcer la visibilité du Défenseur des Enfants au sein de la future institution du Défenseur des Droits.
Ils souhaitent notamment donner la possibilité à ce dernier de déléguer ses compétences dans le domaine des droits des enfants au Défenseur des Enfants, qui devra pouvoir s'auto-saisir afin de garantir la protection des enfants les plus vulnérables. Les radicaux proposent que celui-ci puisse orienter l'action du Défenseur des Droits par des recommandations spécifiques aux situations de péril des droits de l'enfant.
Parce que la France doit encore faire la preuve de sa capacité à protéger ses enfants, les députés radicaux veulent, avec ces propositions, améliorer la promotion et la protection des droits de l'enfant.



mercredi 5 janvier 2011

AVIGNON NEWS

 
 
 
 
 
 
 
Canton Sud: Albert Mansour investi par le Nouveau Centre
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Par Noëlle Réal | le 04/01/11 à 15h28
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Oui, vous avez bien lu. Après avoir été président du Parti Radical puis, suite à ses démêlés avec la justice, démissionnaire de ce poste, Albert Mansour est allé frapper à la porte du Nouveau Centre présidé en Vaucluse par Christophe Lombard. "J'ai attendu que mon adhésion prenne fin, au 31 décembre dernier" explique l'adjoint au maire, et dès le 1er janvier 2011, ce "centriste depuis toujours" a adhéré au Nouveau Centre qui faisait, ce matin, une conférence de presse pour annoncer ce ralliement de dernière minute.
"Depuis 2002, le Parti Radical est inféodé à l'UMP"


C'est donc avec l'appui d'un parti que le dissident (l'UMP ayant officiellement investi Valérie Wagner, membre du Parti Radical sur le canton Sud) part au combat, la fleur au fusil. Ses affiches, sans logo, sont prêtes et il colle depuis décembre sur le canton dont il est, pour une partie, maire de quartier (ouest). Cette adhésion centriste, Albert Mansour l'explique par une perte d'autonomie du Parti Radical depuis son intégration à l'UMP en tant que parti de la majorité présidentielle. "Quand en 2002 le PR s'est inféodé à l'UMP, il s'est sabordé !" lance Albert Mansour, "en tant que fils de Harki, je ne peux pas être dans un parti qui loue l'action du général De Gaulle" conclut-il.

Le Nouveau Centre planche sur une confédération des Centres

Drôle d'alliance ? Providentielle plutôt pour le candidat et pour le parti qui veut marquer l'UMP et les autres partis du centre à la culotte. "Nous voulons devenir le leader du centre en Vaucluse où il n'y a pas de lieu de discussion avec nos amis de l'UMP" lance Christophe Lombard. En accueillant en son sein l'ancien président du Parti Radical, le Nouveau Centre compte aussi sur un suivi massif et une hausse du nombre d'adhésions. Assurant avoir aujourd'hui 400 membres dans le département, le NC local travaille à l'instar du national à une "confédération des partis de centre droit".

Devenir une composante incontournable de la droite vauclusienne

Pas à une incongruité près, le Nouveau Centre a tout de même annoncé officiellement son soutien à Michel Bissière, candidat UMP sur le canton Est. "Nous avons toujours dit que les soutiens du Nouveau Centre n'avaient rien de systématique et que nous nous réservions le droit de faire du coup par coup.

Pour le canton Sud, même s'il n'était pas venu adhérer, nous aurions soutenu Albert Mansour qui nous semble être le candidat de droite le mieux placé pour gagner" explique Christophe Lombard devant un candidat qui boit du petit lait. Car la stratégie est bel et bien de faire "basculer" le Département et de devenir une vraie composante de la droite vauclusienne. Quitte à promettre aux électeurs du canton Sud une "implication du conseil général dans la sécurité des biens et des personnes".